Police à Paris : Une femme voilée, faisant l'apologie du terrorisme, est la cible de tirs
À Paris, un incident grave s'est produit ce mardi matin lorsqu'une femme intégralement voilée a été la cible de tirs de la police. Les faits se sont déroulés à la station Bibliothèque François Mitterrand, et les circonstances entourant l'incident sont en cours d'enquête
Selon des informations provenant de sources policières, la femme intégralement voilée aurait proféré des menaces et fait l'apologie du terrorisme, déclenchant ainsi l'intervention des forces de l'ordre. Les autorités ont ouvert deux enquêtes sur l'incident, cherchant à déterminer les circonstances exactes de l'incident ainsi que les motivations de la femme
Les signalements initiaux de l'incident ont été faits aux environs de 7h20. Ils proviennent à la fois d'une passagère qui avait quitté un train à Choisy-le-Roi et d'un appel au numéro d'urgence de la SNCF. Ces signalements mentionnaient une femme portant un voile intégral et tenant des propos menaçants concernant des actes terroristes.
La police a rapidement localisé la femme grâce aux caméras de surveillance et est intervenue à la station Bibliothèque François Mitterrand. Selon le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, des sommations ont été adressées à la femme, mais elle aurait continué à dissimuler ses mains derrière ses vêtements, incitant les forces de l'ordre à faire usage de leurs armes. Deux policiers auraient tiré huit coups de feu au total
La femme a été touchée au niveau du ventre et a ensuite été transférée à l'hôpital. Son pronostic vital est engagé, mais son état est considéré comme stable. Sur les lieux de l'incident, des équipes cynophiles et de déminage sont intervenues pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'explosifs présents
L'identité de la femme est encore incertaine, car elle ne disposait pas de pièce d'identité lors de l'incident. Elle a fourni une identité à l'hôpital, mais les autorités cherchent à confirmer sa véracité. La femme était déjà connue des services de police pour des faits survenus en juillet 2021, lorsqu'elle avait été arrêtée par des militaires de l'opération Sentinelle. À l'époque, elle avait été placée en garde à vue puis internée en raison de troubles psychiatriques
Le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes en relation avec cet incident. La première enquête concerne des accusations d'«apologie», de «menaces de mort», et d'«acte d'intimidation sur un dépositaire de l'autorité publique pour l'empêcher de conduire sa mission». Cette enquête a été confiée à la police judiciaire de Paris. La deuxième enquête porte sur des faits de «violences volontaires (sur l'usage de l'arme à feu)» et a été confiée à l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN).
