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Défi pipi au sec dans l'escalier de l'immeuble

C'est le Black Freud Day ce vendredi 17 novembre 2023. Amusante dérision. Et allusion au pervers le plus psychanalyste du vingtième siècle. Il pleut. Une météo médiocre qui semble s'inscrire dans la durée. Il fait froid. Je suis en ville. J'aime malgré tout à flâner dans les rues piétonnes du centre ville. Leurs pavés luisants. Les premières décorations de Noël s'y réfléchissent déjà en rajoutant une morosité bien inutile. Sous mon parapluie, j'admire les vitrines. Les affichettes annonçant jusqu'à moins cinquante pour cent de réductions. Sur des articles dont les prix ont probablement été multipliés par deux le jour précédent J'ai eu une semaine chargée. Mes cours nécessitent que j'y consacre une grande somme de travail. De me promener ainsi tient un peu de la thérapie. Je peux me changer les idées et redevenir dilettante.

J'apprécie cette petite collation de seize heures trente dans mon salon de thé préféré. Au premier étage d'une boutique pâtisserie réputée. Devant un chocolat chaud et une tartelette aux myrtilles. Malgré ce climat pitoyable, il y a du monde en ville. Les tables autour de moi sont toutes investies d'une clientèle variée. Variée mais pas hétéroclite. J'évite avec un soin particulier les endroits brassant de l'hétéroclite. D'abord parce que je fais ce que je veux et ensuite parce que je n'ai pas à m'en justifier. J'adore ce salon de thé. Même quand il y a du monde comme cet après-midi. Les conversations restent discrètes et ne sont que bourdonnements. Je fais mon petit tour à la FNAC. Je circule dans les rayons. Toutes les promotions pour les fêtes. DVD, albums, CD et de plus en plus de disques vinyles aux belles pochettes. Sans évoquer toutes ces biographies que j'adore qui paraissent en ces périodes.

Je dois faire pipi. Plutôt que de satisfaire ce besoin naturel dans un lieu réservé à cette fonction, je préfère m'adonner à l'aventure de la "recherche". Il pleut. Ce qui réduit considérablement les possibilités extérieures. Je m'adresse ici à mes consœurs en précisant à quel point faire pipi dehors sous une pluie battante, en essayant de maintenir bien droit un parapluie, relève de l'exploit. J'avise cette descente de parking. La piste descend en courbe jusqu'au souterrain. De chaque côté un trottoir bien trop étroit pour y satisfaire mon envie de plus en plus pressante. Je fais quelques pas quand j'évite de justesse un automobiliste qui me voit à la dernière seconde. Le cœur battant, je remonte très vite. J'ai failli faire dans ma culotte. Là-bas, l'entrée d'un hall d'immeuble. Le crépuscule s'annonce. 17 h15.

Je traverse l'esplanade pour monter les marches. Six larges marches d'un escalier très éclairé. J'ai de la chance. Une jeune femme arrive dans le couloir. Me voyant monter elle tient la porte ouverte pour me permettre d'entrer. En me saluant. Je lui rends son << Bonsoir >> avec un certain soulagement. C'est bien le diable si je ne trouve pas un recoin discret. Là peut-être, entre les rangées de boites aux lettres. Trop éclairé. De grandes vasques en terre cuite beige contenant de hautes plantes vertes. Ce serait sympathique de faire pipi dans l'une d'entre elles Je ferais en quelque sorte une "bonne action". Trop éclairé. On pourrait me voir depuis l'extérieur. Sur la droite, deux ascenseurs. Étages pairs, étages impairs. Sur la gauche la porte entrouverte d'un escalier. À gauche il monte. À droite il descend.

C'est là, sur la seconde marche de celui qui descend que je relève ma jupe, que je descends mes collants et ma culotte. Mes bottes de cuir noir, à talons hauts, m'obligent à prendre appui du coude sur la marche supérieure. Pour ne pas risquer de glisser sur le granit poli. Je tiens mes collants et ma culotte tirés vers le haut. Quel bonheur de pouvoir me soulager enfin. Je m'amuse à viser le mur d'en face. J'aime battre des records de distances. Je le faisais déjà gamine. Pour devenir championne au début de l'adolescence. Ma meilleure performance flirte avec les cinq mètres. Devant un facteur qui a failli en tomber de son vélo électrique. La position dans laquelle je me retrouve présentement m'encourage fortement. Je savoure l'instant. Autant que je savoure la transgression de l'acte. La transgression ! Vieille compagne qui participe de mes plaisirs intimes. Je pisse. Plusieurs jets puissants qui éclaboussent le mur en résonnant d'une étrange manière dans cette cage d'escaliers.

Un mur rapidement dégoulinant, là, à trois mètres. Ça ruisselle sur le palier. Ça commence à couler sur l'escalier qui mène à la porte grise du bas. Je fais une photo du mur. J'apprécie ma performance en tirant le paquet de mouchoirs en papier de mon sac à main. Je prends mon temps dans le silence. Je le déplie en laissant s'écouler les dernières gouttes. La porte du sous sol. Elle s'ouvre. Je me fais surprendre par un jeune homme en salopette grise. Une casquette vissée sur la tête. << Non mais ça va pas non ! >> s'écrie le quidam en manquant de glisser et de tomber dans ma pisse. Je me redresse. Tant pis. Je ne m'essuie pas. Je remonte mes collants et la culotte en même tant. De traviole. Je file à toute vitesse. Le bruit d'une chute. Le pauvre ! Il est sans doute tombé. Je cavale en entendant le type beugler : << Espèce de "salaupe" ! >>. Je descends les marches de l'entrée de l'immeuble. Je travers l'esplanade en courant sous la pluie. Avec mes bottes à talons hauts c'est une nouvelle performance. Le 100 mètres talons aiguilles que je remporte en un peu moins de trente secondes. La médaille. En chocolat. Que j'ai bien mérité. J'ai très certainement été surprise par le concierge...

À bientôt

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Défi pipi au marché de Noël

Le vendredi je termine à midi. Commence alors mon week-end. Vendredi dernier, 24 novembre 2023, est inauguré le marché de noël, place de l'hôtel de ville. La cérémonie, dont je me moque éperdument, a lieu à 14 h. Après le repas de midi avec papa et maman, je monte me préparer. Un rapide passage dans la salle de bain pour quelque ablutions. Je me change dans ma chambre. Il fait très froid dehors. Un vent de Nord contribue à imposer les températures polaires. Je possède des paires de collants en lycra. Des leggings beaucoup plus efficaces que des collants de laine ou de coton. Il y en a un spécialement "arrangé" par mes soins il y a deux ans. C'est l'occasion rêvée de l'enfiler avant mon expédition au marché de Noël. Je dois me calmer. Je suis fébrile à l'idée de ce que je prépare. Impatiente. Ça me fait rire.

Ce legging noir présente une particularité. Avec grand soin et avec la machine à coudre, j'ai taillé une ouverture. Très pratique. J'ai accès à mon intimité du bout de mes doigts quelque soit la situation. Et pour faire pipi dans les coins, c'est l'absolue perfection. J'admire mon travail. C'est très "professionnel". Une ouverture d'environs six centimètres sur trois. Juste à l'endroit où il faut. J'ajuste les lèvres de ma vulve sur lesquelles je tire devant le grand miroir de l'armoire. Ça m'amuse toujours de les allonger en les tirant. Il faudra que je fasse ça devant un inconnu l'été prochain. Quand je pourrai repartir pour mes virées vélo. J'enfile une de mes jupes noires. Un chemisier blanc sous un pull noir au col roulé. Sa laine mohair caresse mon cou. J'en ai un doux frisson. Mes bottes noires à talons hauts. Mon manteau.

Je prends des poses devant le miroir. Accroupie, je tente les positions les plus suggestives. Les limites à ne pas dépasser vue de face. Celles à ne pas dépasser vue de trois quart ou encore de profil. Ma toison pubienne est extrêmement fournie. C'est une volonté délibérée. Mais les lèvres charnues de mon intimité restent bien visibles. Étonnantes comme le souligne mon partenaire de masturbation les dimanches soirs. Jonathan me félicite à chaque fois de laisser s'épanouir librement la flore de mon "jardin secret". Mon clitoris est bien visible lui aussi. Ce merveilleux cadeau de la nature qui a la taille de la première phalange du pouce de Jonathan. Je le tiens entre le pouce et l'index. Ce qui me procure un autre frisson. Un spasme qui secoue mon corps. Je me promets d'aller chez Jonathan dimanche soir vêtue ainsi. Avec ce legging. Je me réjouis pour lui réserver cette petite surprise.

Je me redresse. Me voilà prête. Une écharpe noire, mon chapeau noir, mes gants noirs. J'adore faire "femme fatale". Mes longs cheveux noirs attachés en catogan avec un grand nœud de velours gris. Seule "couleur" à se détacher sur l'ensemble. Je descends. Une bise à papa qui est déjà derrière son bureau à préparer les cours de lundi. Une bise à maman assise dans le fauteuil à classer les fiches des classeurs posés au sol à ses pieds. Quand je suis élégante elle ne manque jamais de lancer : << Je m'habille et je viens avec toi ! >>. C'est évidemment une boutade. Papa rajoute : << Que tu es belle ! >>. Je promets d'être là en fin d'après-midi car j'ai ma petite idée du repas que je veux préparer pour ce soir. J'affronte le froid glacial, ce vent tempétueux qui arrache les dernières feuilles s'accrochant aux branches.

Le chauffage de ma voiture est efficace. Je me touche en roulant. Je ne porte jamais le moindre maquillage. Mais je me "vérifie" toujours dans le miroir de courtoisie à chaque feu rouge, à chaque Stop. Je gare l'auto sur le parking du Centre Leclerc. C'est à une dizaine de minutes des premières rues piétonnes. Mon manteau fermé, je tiens mon sac à main contre moi malgré la bandoulière. De mon autre main je maintiens mon chapeau feutre. Fort heureusement, une fois à l'abri des maisons du centre, je peux retrouver ma sérénité, ralentir le pas et commencer à flâner. Ma haute taille, mon élégance, attirent nombre de regards. Je les évite soigneusement. J'ai même droit à des compliments de la part de certains messieurs très élégants que je croise. Des quolibets de la part de ces individus peu recommandables, en bande et à capuches, qui hantent les rues. Je les ignore. J'ignore la médiocrité. Voilà la place de l'hôtel de ville. Le marché de Noël.

Les décorations sont magnifiques cette année. Tout est dans les teintes sépias. C'est de toute beauté. Les "officiels" ont l'outrecuidance de faire leurs discours putrides depuis une haute estrade. Récupérant évidemment les festivités aux couleurs de leurs appartenances. Heureusement ils ont fini leurs diatribes et leurs piteuses logorrhées. J'arrive au bon moment. Il n'y a que quelques rares "adhérents" pour applaudir. Très certainement des membres de leurs familles ou des "figurants" réquisitionnés dans les bureaux de la mairie. La municipalité est de tendance "gauchiasse". Il n'y a pas trop de monde. Il faut préciser que ce froid est dissuasif. Je flâne dans les larges allées entre les chalets. J'admire le manège rétro ou les parents regardent leurs progénitures sur des chevaux de bois, des petites motos ou encore dans de petites voitures. Mais, animée d'une toute autre préoccupation, je cherche l'endroit où réaliser mon "défi" de l'après-midi. Là, entre deux chalets.

Je prépare bien mon coup. Il y a des groupes de policiers à sécuriser la place. Certains lourdement armés. C'est rassurant. Je fantasme sur l'uniforme de ces Terminators. Il y a de belles jeunes femmes en uniformes qui tiennent de grosses mitraillettes noires. C'est impressionnant. Je dois donc redoubler de prudence. L'exhibition sexuelle étant un délit. Mais je suis rusée et stratège. J'avise ce chalet aux superbes décorations. C'est un beau jeune homme, grand et blond comme je les aime, qui vend ses créations. Des pochettes, des portes monnaies, des chapeaux, des ceintures, le tout en cuir. Je dois faire pipi. Avec ce froid, il est difficile de maîtriser ma vessie. Je ne devais pas boire une tisane avant de partir. Je suis punie. Une idée me vient soudain. Je regarde les objets en cuir. Belles réalisations. Magnifiques.

Il y a deux autres filles qui regardent. Est-ce qu'elles font leur numéro de séduction ou sont-elles réellement intéressées par les créations du beau jeune homme ? Un couple arrive à son tour. Il me fait un sourire. Je m'éloigne. Je flâne un peu en guettant du coin de l'œil. Plus personne. Je reviens. << Bonjour ! >> me dit il. Je réponds : << Je dois faire pipi. Comment vous faites quand l'envie vous tenaille ? >>. Il ouvre de grands yeux. Se met à rire et lance : << Je passe derrière le chalet et je fais dans une bouteille en plastique. Je ne peux pas m'éloigner du chalet ! >>. Devant une telle franchise, je reste sans voix. Médusée. Presque consternée. Devant mon expression il éclate de rire avant de rajouter : << Je vous prête ma bouteille ? >>. Nous rions tous deux aux éclats. Décidément ce garçon me plaît bien. Je relève le défi en précisant : << Impossible de viser, mais je profiterais volontiers de l'endroit ! >>. Il m'invite à passer entre les deux chalets.

Celui de droite est tenu par une jeune femme qui propose des crêpes, des bonbons, des pommes au sucre et des boissons chaudes. Elle ne prête aucune attention à mon passage. Le jeune homme m'invite à le suivre. Nous contournons le chalet. Je me retrouve dans un espace restreint, délimité par l'arrière par d'autres chalets. Il y a de gros câbles électriques sur les pavés. Une grande poubelle grise à roulettes. Un amoncellement de caisses en bois. Des sacs poubelles. << Là ! Ça vous convient ? >> demande le garçon. Il n'a pas le temps de s'attarder car nous entendons d'éventuels clients. J'ouvre mon manteau. Curieusement, il fait meilleur en cet endroit. Je comprends rapidement. Il y a deux chalets de bouffes chaudes de chaque côté. Ça sent la tartiflette. Je m'accroupis. Face au coin du chalet d'où nous sommes arrivés. J'ai mon idée.

J'attends. J'entends les conversations. Je maudis ces gens qui accaparent ma "victime potentielle". Car c'est lui qui sera le jouet de mon défi. Je veux qu'il me voit. Absolument. Je me redresse. Je sautille pour me réchauffer en soufflant dans mes gants. Je m'accroupis une nouvelle fois. En écartant toujours d'avantage mes cuisses. Je me redresse. Je me touche. Je suis de plus en plus excitée. Il ne vient toujours pas. Je dois vraiment faire pipi. Je serre les fesses. Enfin le voilà. Il me découvre ainsi. Je me lâche dans un jet qui devient un véritable flot. Je lève la tête. Sur son visage cette expression d'assister à une apparition mariale. Je vois cette expression sur la plupart des visages de mes "victimes". Je lui adresse mon plus beau sourire en me cambrant. Il saute de côté juste à temps. Je vise juste. Il reste mutique. Son expression devient admirative. Peut-être "amoureuse" quand il parvient à demander : << Ça va ? >>. Je me contente de lui faire un clin d'œil. Je me soulage par plusieurs jets. Luttant contre cette gêne terrible qui me fait tressaillir. J'en ai des vertiges. Je me tiens à la grande poubelle grise. Il mâte.

<< m*rde ! >> lance t-il. Nous entendons d'éventuels clients. Il est obligé de me laisser. Je termine en soufflant. Ce que je vis dans ces moments là est d'une telle intensité ! Je suis la proie d'un sentiment de honte et d'excitation qui se mêlent dans un délicieux tourment. Une indicible émotion dont j'ai besoin. Une véritable addiction depuis mon adolescence. Là, une fois encore, je viens de prendre ma "dose". J'abandonne le mouchoir en papier sur la bouteille en plastique que je suppose être celle dont parlait le garçon. Je m'ajuste, je ferme mon manteau. Je passe entre les deux chalets. Ma "victime" est occupée avec deux couples. Il me fait un sourire en haussant les épaules avec une expression de dépit. De déception sans doute. Avant de m'éloigner, je lui fais un sourire, un autre clin d'œil en levant les deux pouces. Manifestant ma satisfaction.

Je m'offre un délicieux chocolat chaud dans mon salon de thé préféré. Sous la table, avec "l'ouverture" spéciale de mon legging, je peux m'amuser encore un peu. Deux couples sont installés à une table voisine. Un des messieurs a remarqué ce "détail". Même s'il fait plus sombre sous ma table, je peux lui offrir une prestation de très haute qualité. Je pourrais me masturber tellement la situation me comble. Je me touche d'ailleurs quelques instants à plusieurs reprises. J'admire la grande maîtrise de ses émotions car ce monsieur tout en louchant sous ma table discute le plus naturellement du monde. Depuis les fenêtres du salon de thé la vue sur le marché de noël est superbe. Avec l'arrivée du crépuscule, les illuminations sont de plus en plus féériques. Je me promets de revenir demain après-midi, samedi. Je vais aux toilettes. Je me masturbe un long moment en revivant le "film". Je veux une récidive avec cet artisan "cuir" aux yeux noisettes...

À bientôt

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Le vendredi je termine à midi. Commence alors mon week-end. Vendredi dernier, 24 novembre 2023, est inauguré le marché de noël, place de l'hôtel de ville. La cérémonie, dont je me moque éperdument, a lieu à 14 h. Après le repas de midi avec papa et maman, je monte me préparer. Un rapide passage dans la salle de bain pour quelque ablutions. Je me change dans ma chambre. Il fait très froid dehors. Un vent de Nord contribue à imposer les températures polaires. Je possède des paires de collants en lycra. Des leggings beaucoup plus efficaces que des collants de laine ou de coton. Il y en a un spécialement "arrangé" par mes soins il y a deux ans. C'est l'occasion rêvée de l'enfiler avant mon expédition au marché de Noël. Je dois me calmer. Je suis fébrile à l'idée de ce que je prépare. Impatiente. Ça me fait rire.

Ce legging noir présente une particularité. Avec grand soin et avec la machine à coudre, j'ai taillé une ouverture. Très pratique. J'ai accès à mon intimité du bout de mes doigts quelque soit la situation. Et pour faire pipi dans les coins, c'est l'absolue perfection. J'admire mon travail. C'est très "professionnel". Une ouverture d'environs six centimètres sur trois. Juste à l'endroit où il faut. J'ajuste les lèvres de ma vulve sur lesquelles je tire devant le grand miroir de l'armoire. Ça m'amuse toujours de les allonger en les tirant. Il faudra que je fasse ça devant un inconnu l'été prochain. Quand je pourrai repartir pour mes virées vélo. J'enfile une de mes jupes noires. Un chemisier blanc sous un pull noir au col roulé. Sa laine mohair caresse mon cou. J'en ai un doux frisson. Mes bottes noires à talons hauts. Mon manteau.

Je prends des poses devant le miroir. Accroupie, je tente les positions les plus suggestives. Les limites à ne pas dépasser vue de face. Celles à ne pas dépasser vue de trois quart ou encore de profil. Ma toison pubienne est extrêmement fournie. C'est une volonté délibérée. Mais les lèvres charnues de mon intimité restent bien visibles. Étonnantes comme le souligne mon partenaire de masturbation les dimanches soirs. Jonathan me félicite à chaque fois de laisser s'épanouir librement la flore de mon "jardin secret". Mon clitoris est bien visible lui aussi. Ce merveilleux cadeau de la nature qui a la taille de la première phalange du pouce de Jonathan. Je le tiens entre le pouce et l'index. Ce qui me procure un autre frisson. Un spasme qui secoue mon corps. Je me promets d'aller chez Jonathan dimanche soir vêtue ainsi. Avec ce legging. Je me réjouis pour lui réserver cette petite surprise.

Je me redresse. Me voilà prête. Une écharpe noire, mon chapeau noir, mes gants noirs. J'adore faire "femme fatale". Mes longs cheveux noirs attachés en catogan avec un grand nœud de velours gris. Seule "couleur" à se détacher sur l'ensemble. Je descends. Une bise à papa qui est déjà derrière son bureau à préparer les cours de lundi. Une bise à maman assise dans le fauteuil à classer les fiches des classeurs posés au sol à ses pieds. Quand je suis élégante elle ne manque jamais de lancer : << Je m'habille et je viens avec toi ! >>. C'est évidemment une boutade. Papa rajoute : << Que tu es belle ! >>. Je promets d'être là en fin d'après-midi car j'ai ma petite idée du repas que je veux préparer pour ce soir. J'affronte le froid glacial, ce vent tempétueux qui arrache les dernières feuilles s'accrochant aux branches.

Le chauffage de ma voiture est efficace. Je me touche en roulant. Je ne porte jamais le moindre maquillage. Mais je me "vérifie" toujours dans le miroir de courtoisie à chaque feu rouge, à chaque Stop. Je gare l'auto sur le parking du Centre Leclerc. C'est à une dizaine de minutes des premières rues piétonnes. Mon manteau fermé, je tiens mon sac à main contre moi malgré la bandoulière. De mon autre main je maintiens mon chapeau feutre. Fort heureusement, une fois à l'abri des maisons du centre, je peux retrouver ma sérénité, ralentir le pas et commencer à flâner. Ma haute taille, mon élégance, attirent nombre de regards. Je les évite soigneusement. J'ai même droit à des compliments de la part de certains messieurs très élégants que je croise. Des quolibets de la part de ces individus peu recommandables, en bande et à capuches, qui hantent les rues. Je les ignore. J'ignore la médiocrité. Voilà la place de l'hôtel de ville. Le marché de Noël.

Les décorations sont magnifiques cette année. Tout est dans les teintes sépias. C'est de toute beauté. Les "officiels" ont l'outrecuidance de faire leurs discours putrides depuis une haute estrade. Récupérant évidemment les festivités aux couleurs de leurs appartenances. Heureusement ils ont fini leurs diatribes et leurs piteuses logorrhées. J'arrive au bon moment. Il n'y a que quelques rares "adhérents" pour applaudir. Très certainement des membres de leurs familles ou des "figurants" réquisitionnés dans les bureaux de la mairie. La municipalité est de tendance "gauchiasse". Il n'y a pas trop de monde. Il faut préciser que ce froid est dissuasif. Je flâne dans les larges allées entre les chalets. J'admire le manège rétro ou les parents regardent leurs progénitures sur des chevaux de bois, des petites motos ou encore dans de petites voitures. Mais, animée d'une toute autre préoccupation, je cherche l'endroit où réaliser mon "défi" de l'après-midi. Là, entre deux chalets.

Je prépare bien mon coup. Il y a des groupes de policiers à sécuriser la place. Certains lourdement armés. C'est rassurant. Je fantasme sur l'uniforme de ces Terminators. Il y a de belles jeunes femmes en uniformes qui tiennent de grosses mitraillettes noires. C'est impressionnant. Je dois donc redoubler de prudence. L'exhibition sexuelle étant un délit. Mais je suis rusée et stratège. J'avise ce chalet aux superbes décorations. C'est un beau jeune homme, grand et blond comme je les aime, qui vend ses créations. Des pochettes, des portes monnaies, des chapeaux, des ceintures, le tout en cuir. Je dois faire pipi. Avec ce froid, il est difficile de maîtriser ma vessie. Je ne devais pas boire une tisane avant de partir. Je suis punie. Une idée me vient soudain. Je regarde les objets en cuir. Belles réalisations. Magnifiques.

Il y a deux autres filles qui regardent. Est-ce qu'elles font leur numéro de séduction ou sont-elles réellement intéressées par les créations du beau jeune homme ? Un couple arrive à son tour. Il me fait un sourire. Je m'éloigne. Je flâne un peu en guettant du coin de l'œil. Plus personne. Je reviens. << Bonjour ! >> me dit il. Je réponds : << Je dois faire pipi. Comment vous faites quand l'envie vous tenaille ? >>. Il ouvre de grands yeux. Se met à rire et lance : << Je passe derrière le chalet et je fais dans une bouteille en plastique. Je ne peux pas m'éloigner du chalet ! >>. Devant une telle franchise, je reste sans voix. Médusée. Presque consternée. Devant mon expression il éclate de rire avant de rajouter : << Je vous prête ma bouteille ? >>. Nous rions tous deux aux éclats. Décidément ce garçon me plaît bien. Je relève le défi en précisant : << Impossible de viser, mais je profiterais volontiers de l'endroit ! >>. Il m'invite à passer entre les deux chalets.

Celui de droite est tenu par une jeune femme qui propose des crêpes, des bonbons, des pommes au sucre et des boissons chaudes. Elle ne prête aucune attention à mon passage. Le jeune homme m'invite à le suivre. Nous contournons le chalet. Je me retrouve dans un espace restreint, délimité par l'arrière par d'autres chalets. Il y a de gros câbles électriques sur les pavés. Une grande poubelle grise à roulettes. Un amoncellement de caisses en bois. Des sacs poubelles. << Là ! Ça vous convient ? >> demande le garçon. Il n'a pas le temps de s'attarder car nous entendons d'éventuels clients. J'ouvre mon manteau. Curieusement, il fait meilleur en cet endroit. Je comprends rapidement. Il y a deux chalets de bouffes chaudes de chaque côté. Ça sent la tartiflette. Je m'accroupis. Face au coin du chalet d'où nous sommes arrivés. J'ai mon idée.

J'attends. J'entends les conversations. Je maudis ces gens qui accaparent ma "victime potentielle". Car c'est lui qui sera le jouet de mon défi. Je veux qu'il me voit. Absolument. Je me redresse. Je sautille pour me réchauffer en soufflant dans mes gants. Je m'accroupis une nouvelle fois. En écartant toujours d'avantage mes cuisses. Je me redresse. Je me touche. Je suis de plus en plus excitée. Il ne vient toujours pas. Je dois vraiment faire pipi. Je serre les fesses. Enfin le voilà. Il me découvre ainsi. Je me lâche dans un jet qui devient un véritable flot. Je lève la tête. Sur son visage cette expression d'assister à une apparition mariale. Je vois cette expression sur la plupart des visages de mes "victimes". Je lui adresse mon plus beau sourire en me cambrant. Il saute de côté juste à temps. Je vise juste. Il reste mutique. Son expression devient admirative. Peut-être "amoureuse" quand il parvient à demander : << Ça va ? >>. Je me contente de lui faire un clin d'œil. Je me soulage par plusieurs jets. Luttant contre cette gêne terrible qui me fait tressaillir. J'en ai des vertiges. Je me tiens à la grande poubelle grise. Il mâte.

<< m*rde ! >> lance t-il. Nous entendons d'éventuels clients. Il est obligé de me laisser. Je termine en soufflant. Ce que je vis dans ces moments là est d'une telle intensité ! Je suis la proie d'un sentiment de honte et d'excitation qui se mêlent dans un délicieux tourment. Une indicible émotion dont j'ai besoin. Une véritable addiction depuis mon adolescence. Là, une fois encore, je viens de prendre ma "dose". J'abandonne le mouchoir en papier sur la bouteille en plastique que je suppose être celle dont parlait le garçon. Je m'ajuste, je ferme mon manteau. Je passe entre les deux chalets. Ma "victime" est occupée avec deux couples. Il me fait un sourire en haussant les épaules avec une expression de dépit. De déception sans doute. Avant de m'éloigner, je lui fais un sourire, un autre clin d'œil en levant les deux pouces. Manifestant ma satisfaction.

Je m'offre un délicieux chocolat chaud dans mon salon de thé préféré. Sous la table, avec "l'ouverture" spéciale de mon legging, je peux m'amuser encore un peu. Deux couples sont installés à une table voisine. Un des messieurs a remarqué ce "détail". Même s'il fait plus sombre sous ma table, je peux lui offrir une prestation de très haute qualité. Je pourrais me masturber tellement la situation me comble. Je me touche d'ailleurs quelques instants à plusieurs reprises. J'admire la grande maîtrise de ses émotions car ce monsieur tout en louchant sous ma table discute le plus naturellement du monde. Depuis les fenêtres du salon de thé la vue sur le marché de noël est superbe. Avec l'arrivée du crépuscule, les illuminations sont de plus en plus féériques. Je me promets de revenir demain après-midi, samedi. Je vais aux toilettes. Je me masturbe un long moment en revivant le "film". Je veux une récidive avec cet artisan "cuir" aux yeux noisettes...

À bientôt

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Bonsoir Valona
Encore une fois ton récit est très suggestif et parfaitement dosé.
J'ai une question quand même à laquelle rien ne t'oblige à me répondre : prends tu du plaisir autrement qu'en montrant ton intimité dans ces actes érotiques empreints d'une légère perversité ?
 
Valona
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Cher @Eviradnus

Bien évidemment. Je prends un plaisir fou à me masturber. Depuis l'adolescence. Rien ne peut me procurer autant de plaisir et surtout autant de satisfaction. J'aime beaucoup pratiquer dans des situations parfois insolites, quelquefois dans des situations à risques. En rentrant de cours au volant de ma voiture, etc...

Avec mon meilleur ami, Jonathan, depuis deux ans, nous nous offrons de sublimes soirées masturbations, l'un face à l'autre, confortablement installés dans les fauteuils de sa chambre. Le dimanche soir entre 18 h et 19 h. C'est un privilège d'avoir un "ami de masturbation". Je ne connais pas de plus grandes joies. C'est une autre déclinaison de ma passion masturbatrice. En aucun cas je ne souhaite, (ni n'ai le désir) d'un contact physique.

En espérant avoir apporté quelques lumières supplémentaires à vos légitimes interrogations.

À suivre. Car j'ai le projet d'une récidive au marché de Noël demain après-midi. Je n'ai pas cours les vendredis après-midi. J'ai ma petite idée. Mais je dois réunir tout mon courage. Bien évidemment je relaterai cette aventure dans mon prochain récit. Merci de vous y intéresser.

À bientôt
 
E
Eviradnus
Anonyme
Comme je te l'ai déjà dit tes recits sont intéressants bien écrits et je l'avoue m'émoustillent un tantinet.
Tu es à l'écoute de ton corps et c'est très bien. Il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" façon de ressentir du plaisir, car chaque personne est différente.
J'apparente ta sexualité à une forme de "tantrisme" basé sur une sexualité sans pénétration. Masturbation et jeux de rôle remplacent la pénétration.
"D'après toutes les enquêtes portant sur la sexualité et le plaisir des femmes, il semble que ces dernières accordent davantage d'importance à ce qui se passe en dehors de la pénétration plutôt qu'à l'acte en lui-même. Il n'est pas garanti que la pénétration procure davantage de plaisir, tandis que la variété des pratiques sexuelles semble jouer un rôle majeur dans le plaisir et l'obtention de l'orgasme chez la femme.
Lors de la pratique de rapports sexuels sans pénétration, la capacité à s'adapter et la spontanéité sont des atouts qui permettent d'explorer et de découvrir de nouvelles choses sur le plan sexuel. Cette qualité est également pertinente en dehors du contexte sexuel.
Il existe de nombreuses façons de ressentir du plaisir, et chacun a ses propres préférences.
La sexualité est personnelle, et à chacune d'explorer ce qui fonctionne pour elle." (Tiré d'un article trouvé sur la toile)
Lorsque tu échaffaudes des scenarii parfois alambiqués c'est bien cela qui te donne du plaisir. De même lorsque tu fais une séance de mutuelle masturbation c'est le scénario de vos jeux de mains qui déclenchent pour vous la montée d'ocytocine.
Profites de la vie et de ses plaisirs presque innocents.
Merci pour les fofocoins mais surtout pour tes écrits.
Bisous

 
Valona
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Mon défi du jour

Défi de récidive "pipi" au marché de Noël

Il est quatorze heures. Le vendredi je termine à midi. Ce qui fut encore le cas hier, en ce vendredi premier décembre 2023. Je roule prudemment car il tombe un mélange de neige et de pluie. Le rythme métronomique des essuies glaces. Il n'y a que dix kilomètres de chez moi jusqu'en ville. J'utilise toujours la même astuce. Je gare la voiture sur le parking du centre Leclerc. C'est gratuit et il y a constamment de la place. Ce n'est qu'à dix minutes des premières rues piétonnes. Il fait un froid humide et glacial. Je porte mon collant "spécial" dont je décris les détails dans le récit précédent. Sous ma jupe, sous mon manteau noir. Je marche d'un bon pas en restant toutefois prudente. Ça glisse par endroits. Surtout les endroits ont sont aménagés les dalles anti glissantes. J'ai une pensée pour ceux qui y tombent.

C'est sous mon large parapluie que j'arrive dans les allées du marché de Noël. Il n'y a pas grand monde. La météo dissuade les plus courageux. Mais pas les plus téméraires. Je flâne un peu. J'adore respirer les odeurs de la cannelle, de l'anis étoilé dont on parfume les boissons chaudes. Je les aime tant que je m'arrête au chalet des thés. Il y a là, dans de belles boîtes décorées de motifs cachemires, des dizaines de sortes de thés différents. C'est là que je remarque la fille qui tient le stand. Je trouve qu'elle me ressemble. Je la regarde. Je la fixe jusqu'à ce qu'elle s'en rende compte. Nous nous sourions. A t-elle le même sentiment ? Son compagnon arrive. Il m'adresse un sourire. Le léger mouvement de tête qu'il a à cet instant conforte mon impression. Lui aussi doit trouver une ressemblance.

Il me propose de me faire goûter un thé chaud de mon choix. En me recommandant les espèces Tibétaines comme étant les plus étonnantes. J'accepte. Nous commençons à bavarder. La fille me regarde mieux. Quand elle ne s'occupe pas du chalet des thés les week-end, elle est étudiante en troisième année de médecine. Le garçon également. Ils sont super beaux tous les deux. Visiblement très amoureux et complices. C'est lui qui s'écrie soudain : << C'est fou comme vous ressemblez à Leslie ! >>. Leslie qui répond : << On a peut-être des ancêtres communs. Un atavisme au fond de nos gênes ! >>. Non. Leslie n'a aucun lien familial quelconque au Royaume Uni. La fille sort du chalet pour me rejoindre. Se mettre à côté de moi, bien droite. Elle m'arrive à l'épaule. Sur la pointe des pieds.

Avec mon mètre quatre vingt deux je suis certainement bien plus grande qu'elle. Mais présentement avec mes talons de six centimètres je suis une géante. Un mètre quatre vingt huit. << Wouah, comme tu es grande ! >> s'exclame t-elle. Je réponds : << Ça fait longtemps que cela ne me complexe plus ! >>. Nous rions. Mathieu sort lui aussi du chalet pour se placer à mes côtés. Il m'arrive aux oreilles. << Impressionnant ! >> dit il. Je suis habituée à ces réactions. Nous dégustons tous les trois un thé délicieux. Un goût qui n'est pas sans évoquer le caramel à la fleur de sel. C'est tellement bon que j'en prends un sachet de 50 grammes. Il faut que je fasse gouter à mes parents. Nous sommes grands amateurs de thés. Comme la plupart des anglo-saxons. J'en profite pour fixer Mathieu dans les yeux en disant : << Le thé ça me donne envie de faire pipi ! >>. Leslie répond : << On utilise les toilettes du restaurant là-bas, devant l'Hôtel de ville ! >>. Je les salue. << À une prochaine ! >>

Voilà le chalet de mon artisan cuir. Je le trouve encore plus beau que la semaine dernière. Grand blond aux yeux noisettes. Il bavarde avec un groupe de séniors. Il ne m'a pas encore aperçu. Je reste à l'écart, devant le chalet des santons que je fais semblant d'admirer. Le monsieur qui tient le stand me dit : << Si je peux vous renseigner, n'hésitez pas ! >>. Je le remercie. Il tente la conversation. Je suis habituée à ces tentatives de dragues habiles des messieurs d'un certain âge. Ils ont tous les mêmes manœuvres d'approches. Ce qui m'amuse. Mais mes préoccupations sont autres. Mon artisan est enfin seul. Il aligne des ceinturons sur les crochets. Je m'approche. << Bonjour ! >>. Il me reconnaît. Souriant. << Bonjour ! >> lance t-il d'un ton enjoué. Visiblement content de me revoir. Nous bavardons un peu.

J'ai évidemment préparé mon argumentaire. Je prends mon air le plus innocent pour demander : << Ça se passe comment avec la bouteille ? >>. Il y a un silence. Tout lui revient sans doute à l'esprit. Il a un sourire gêné. Baisse les yeux. Reste mutique. Il cherche la meilleure réplique. Je sais que les garçons sont dans l'embarras quand ils réagissent ainsi. Je rajoute : << Je suis très curieuse, j'aimerais voir comment vous vous y prenez ! >>. Le pauvre choux. Il est tout rouge. Et ce n'est pas à cause du froid. Il s'obstine dans un silence qui semble le tétaniser. J'enfonce le clou d'un dernier coup de marteau en disant : << Je dois faire pipi. Je peux passer derrière votre chalet comme la dernière fois ? >>. Cette fois il relève la tête. Il se racle la gorge, toussote avant de répondre le plus sèchement possible : << Écoutez, j'ai une copine. S'il vous plaît ! >>. À ces mots je n'insiste pas. Je tourne les talons en concluant par un << Au revoir ! >>. Il lance : << Merci ! >>

Je me dis qu'elle en a de la chance sa copine. Je félicite intérieurement ce garçon pour avoir réussi à résister à mes redoutables armes de séductrice. J'en suis peut-être même déstabilisée. Ce n'est pas souvent qu'on me résiste. D'autres promeneurs vont admirer ses articles de cuir. Je retourne chez le vieux et ses santons. Après tout j'excelle dans mes agissements auprès des séniors. Je me fais forte de changer le plus séminariste des vioques en véritable pervers dépravé. C'est un jeu dont je raffole. Davantage en été qu'en hiver, certes, mais là, il y a très certainement une opportunité. Dévoyer ce brave sexagénaire moustachu. Il est tout heureux de me voir revenir. Parmi les santons il y a des animaux de la ferme. Je saisis un petit porc de terre cuite en disant : << J'aime les cochons ! >>

Il se marre. Mais je suis certaine qu'il ne perçoit pas encore le double sens de mon affirmation. J'en prends un plus gros en rajoutant : << Surtout les vieux cochons ! >>. Là, pas l'ombre d'un doute, il commence à comprendre. Il m'explique le processus de fabrication des santons de Provence. Avec son accent méridional. Je reviens à la charge en demandant : << Monsieur, j'ai bu un thé il y a demi heure, je dois faire pipi. Je peux passer derrière votre chalet ? Vous surveillez si personne n'arrive ! Je peux ? >>. Mon fabricant de santon reste comme hébété. Il cherche ses mots. J'adore créer ce genre de confusion chez les messieurs. Il finit par répondre : << Vous contournez le chalet. Vous poussez la barrière et vous longez l'arrière. Faite attention aux caisses. N'allez pas vous ramassez le nez dans le stock de santons ! >>. Je lui adresse le plus merveilleux sourire. L'endroit est sombre. Il y a les marches du perron de l'église. Je fais très attention.

Accroupie, je guette. J'attends dans le froid. Le bougre va très certainement rappliquer. Je l'ai bien "allumé". Je me redresse pour éviter l'ankylose. Pour me cacher mieux car deux couples se promènent sur le perron de l'église, prenant des photos du marché de Noël de plus haut. Je m'accroupis à nouveau. Je me touche. L'ouverture "spéciale" de mon collant est une bénédiction. En me masturbant je peux retarder l'envie de faire pipi. Une envie qui participe de mon plaisir. Voilà enfin mon vieux moustachu. Me croyait-il tombée dans les santons ? Il me surprend ainsi. Malgré l'obscurité on discerne les choses. Je me laisse enfin aller. Un soupir de soulagement. Il n'y a pas seulement la vue. Il y le bruit que font les multiples petits jets brefs et puissants que je lâche. Il reste à deux mètres mais se penche pour mieux regarder. Il s'accroupit à son tour en murmurant : << Moi, j'aime les petites cochonnes ! >>. Quand je me mets à rire en faisant pipi c'est tout simplement rédhibitoire. Regrettable.

Ça gicle n'importe comment et je ne contrôle plus rien. Je m'en mets sur les cuisses. Ce qui mouille mon legging. Ça va ruiner mon plaisir et pourrir le reste de mon après-midi. Je n'ai rien pour me changer. La voiture est à un quart d'heure. C'est comme si mon voyeur avait deviné en voyant ma mine défaite car il se redresse en disant : << Vous avez de quoi vous essuyez mademoiselle ? >>. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il disparaît. Je m'essuie avec plusieurs mouchoirs en papier. La pisse qui a imbibé mon collant commence à refroidir. Je ne connais rien de plus désagréable. Pire que pipi dans culotte. Le bonhomme revient avec un rouleau de papier absorbant. Il m'invite à entrer dans le chalet. Je reste cachée pour essuyer et frotter longuement. Pendant que ce gentil monsieur s'occupe de ses clients.

Je suis enfin sèche. Pas tout à fait évidemment mais c'est satisfaisant. Ça devrait le faire jusqu'à la voiture. Je le remercie. C'est là que je m'en rends compte. La braguette de son pantalon d'épais velours brun est ouverte. En pend un sexe minuscule. Pas plus grand que ses santons. Je détourne immédiatement le regard. Il découvre mon expression pour dire : << Moi aussi j'aime être vu ! Vous êtes fâchée ? >>. Je ne dis rien. Je ne joue pas non plus à la fille offusquée. J'ouvre la porte sans répondre. Je la referme derrière moi. Avec un geste amicale de la main je salue mon "vieux" en faisant un grand : << Bonsoir ! Peut-être à un de ces jours ! >> Il répond en riant : << Pour un vieux cochon ? >>. J'éclate de rire en tournant les talons. Il neige plus fort. Je préfère ne pas décrire cette ignoble sensation que procure un collant humide, dans le froid. Je me mets même à courir dans le crépuscule naissant. Je l'enlève dans la voiture pendant que le moteur tourne. Réchauffe l'habitacle. Je me touche en roulant. Prudente malgré mes pneus "hiver".

À bientôt

Mon défi du jour
 
E
Eviradnus
Anonyme
Mon défi du jour

Défi de récidive "pipi" au marché de Noël

Il est quatorze heures. Le vendredi je termine à midi. Ce qui fut encore le cas hier, en ce vendredi premier décembre 2023. Je roule prudemment car il tombe un mélange de neige et de pluie. Le rythme métronomique des essuies glaces. Il n'y a que dix kilomètres de chez moi jusqu'en ville. J'utilise toujours la même astuce. Je gare la voiture sur le parking du centre Leclerc. C'est gratuit et il y a constamment de la place. Ce n'est qu'à dix minutes des premières rues piétonnes. Il fait un froid humide et glacial. Je porte mon collant "spécial" dont je décris les détails dans le récit précédent. Sous ma jupe, sous mon manteau noir. Je marche d'un bon pas en restant toutefois prudente. Ça glisse par endroits. Surtout les endroits ont sont aménagés les dalles anti glissantes. J'ai une pensée pour ceux qui y tombent.

C'est sous mon large parapluie que j'arrive dans les allées du marché de Noël. Il n'y a pas grand monde. La météo dissuade les plus courageux. Mais pas les plus téméraires. Je flâne un peu. J'adore respirer les odeurs de la cannelle, de l'anis étoilé dont on parfume les boissons chaudes. Je les aime tant que je m'arrête au chalet des thés. Il y a là, dans de belles boîtes décorées de motifs cachemires, des dizaines de sortes de thés différents. C'est là que je remarque la fille qui tient le stand. Je trouve qu'elle me ressemble. Je la regarde. Je la fixe jusqu'à ce qu'elle s'en rende compte. Nous nous sourions. A t-elle le même sentiment ? Son compagnon arrive. Il m'adresse un sourire. Le léger mouvement de tête qu'il a à cet instant conforte mon impression. Lui aussi doit trouver une ressemblance.

Il me propose de me faire goûter un thé chaud de mon choix. En me recommandant les espèces Tibétaines comme étant les plus étonnantes. J'accepte. Nous commençons à bavarder. La fille me regarde mieux. Quand elle ne s'occupe pas du chalet des thés les week-end, elle est étudiante en troisième année de médecine. Le garçon également. Ils sont super beaux tous les deux. Visiblement très amoureux et complices. C'est lui qui s'écrie soudain : << C'est fou comme vous ressemblez à Leslie ! >>. Leslie qui répond : << On a peut-être des ancêtres communs. Un atavisme au fond de nos gênes ! >>. Non. Leslie n'a aucun lien familial quelconque au Royaume Uni. La fille sort du chalet pour me rejoindre. Se mettre à côté de moi, bien droite. Elle m'arrive à l'épaule. Sur la pointe des pieds.

Avec mon mètre quatre vingt deux je suis certainement bien plus grande qu'elle. Mais présentement avec mes talons de six centimètres je suis une géante. Un mètre quatre vingt huit. << Wouah, comme tu es grande ! >> s'exclame t-elle. Je réponds : << Ça fait longtemps que cela ne me complexe plus ! >>. Nous rions. Mathieu sort lui aussi du chalet pour se placer à mes côtés. Il m'arrive aux oreilles. << Impressionnant ! >> dit il. Je suis habituée à ces réactions. Nous dégustons tous les trois un thé délicieux. Un goût qui n'est pas sans évoquer le caramel à la fleur de sel. C'est tellement bon que j'en prends un sachet de 50 grammes. Il faut que je fasse gouter à mes parents. Nous sommes grands amateurs de thés. Comme la plupart des anglo-saxons. J'en profite pour fixer Mathieu dans les yeux en disant : << Le thé ça me donne envie de faire pipi ! >>. Leslie répond : << On utilise les toilettes du restaurant là-bas, devant l'Hôtel de ville ! >>. Je les salue. << À une prochaine ! >>

Voilà le chalet de mon artisan cuir. Je le trouve encore plus beau que la semaine dernière. Grand blond aux yeux noisettes. Il bavarde avec un groupe de séniors. Il ne m'a pas encore aperçu. Je reste à l'écart, devant le chalet des santons que je fais semblant d'admirer. Le monsieur qui tient le stand me dit : << Si je peux vous renseigner, n'hésitez pas ! >>. Je le remercie. Il tente la conversation. Je suis habituée à ces tentatives de dragues habiles des messieurs d'un certain âge. Ils ont tous les mêmes manœuvres d'approches. Ce qui m'amuse. Mais mes préoccupations sont autres. Mon artisan est enfin seul. Il aligne des ceinturons sur les crochets. Je m'approche. << Bonjour ! >>. Il me reconnaît. Souriant. << Bonjour ! >> lance t-il d'un ton enjoué. Visiblement content de me revoir. Nous bavardons un peu.

J'ai évidemment préparé mon argumentaire. Je prends mon air le plus innocent pour demander : << Ça se passe comment avec la bouteille ? >>. Il y a un silence. Tout lui revient sans doute à l'esprit. Il a un sourire gêné. Baisse les yeux. Reste mutique. Il cherche la meilleure réplique. Je sais que les garçons sont dans l'embarras quand ils réagissent ainsi. Je rajoute : << Je suis très curieuse, j'aimerais voir comment vous vous y prenez ! >>. Le pauvre choux. Il est tout rouge. Et ce n'est pas à cause du froid. Il s'obstine dans un silence qui semble le tétaniser. J'enfonce le clou d'un dernier coup de marteau en disant : << Je dois faire pipi. Je peux passer derrière votre chalet comme la dernière fois ? >>. Cette fois il relève la tête. Il se racle la gorge, toussote avant de répondre le plus sèchement possible : << Écoutez, j'ai une copine. S'il vous plaît ! >>. À ces mots je n'insiste pas. Je tourne les talons en concluant par un << Au revoir ! >>. Il lance : << Merci ! >>

Je me dis qu'elle en a de la chance sa copine. Je félicite intérieurement ce garçon pour avoir réussi à résister à mes redoutables armes de séductrice. J'en suis peut-être même déstabilisée. Ce n'est pas souvent qu'on me résiste. D'autres promeneurs vont admirer ses articles de cuir. Je retourne chez le vieux et ses santons. Après tout j'excelle dans mes agissements auprès des séniors. Je me fais forte de changer le plus séminariste des vioques en véritable pervers dépravé. C'est un jeu dont je raffole. Davantage en été qu'en hiver, certes, mais là, il y a très certainement une opportunité. Dévoyer ce brave sexagénaire moustachu. Il est tout heureux de me voir revenir. Parmi les santons il y a des animaux de la ferme. Je saisis un petit porc de terre cuite en disant : << J'aime les cochons ! >>

Il se marre. Mais je suis certaine qu'il ne perçoit pas encore le double sens de mon affirmation. J'en prends un plus gros en rajoutant : << Surtout les vieux cochons ! >>. Là, pas l'ombre d'un doute, il commence à comprendre. Il m'explique le processus de fabrication des santons de Provence. Avec son accent méridional. Je reviens à la charge en demandant : << Monsieur, j'ai bu un thé il y a demi heure, je dois faire pipi. Je peux passer derrière votre chalet ? Vous surveillez si personne n'arrive ! Je peux ? >>. Mon fabricant de santon reste comme hébété. Il cherche ses mots. J'adore créer ce genre de confusion chez les messieurs. Il finit par répondre : << Vous contournez le chalet. Vous poussez la barrière et vous longez l'arrière. Faite attention aux caisses. N'allez pas vous ramassez le nez dans le stock de santons ! >>. Je lui adresse le plus merveilleux sourire. L'endroit est sombre. Il y a les marches du perron de l'église. Je fais très attention.

Accroupie, je guette. J'attends dans le froid. Le bougre va très certainement rappliquer. Je l'ai bien "allumé". Je me redresse pour éviter l'ankylose. Pour me cacher mieux car deux couples se promènent sur le perron de l'église, prenant des photos du marché de Noël de plus haut. Je m'accroupis à nouveau. Je me touche. L'ouverture "spéciale" de mon collant est une bénédiction. En me masturbant je peux retarder l'envie de faire pipi. Une envie qui participe de mon plaisir. Voilà enfin mon vieux moustachu. Me croyait-il tombée dans les santons ? Il me surprend ainsi. Malgré l'obscurité on discerne les choses. Je me laisse enfin aller. Un soupir de soulagement. Il n'y a pas seulement la vue. Il y le bruit que font les multiples petits jets brefs et puissants que je lâche. Il reste à deux mètres mais se penche pour mieux regarder. Il s'accroupit à son tour en murmurant : << Moi, j'aime les petites cochonnes ! >>. Quand je me mets à rire en faisant pipi c'est tout simplement rédhibitoire. Regrettable.

Ça gicle n'importe comment et je ne contrôle plus rien. Je m'en mets sur les cuisses. Ce qui mouille mon legging. Ça va ruiner mon plaisir et pourrir le reste de mon après-midi. Je n'ai rien pour me changer. La voiture est à un quart d'heure. C'est comme si mon voyeur avait deviné en voyant ma mine défaite car il se redresse en disant : << Vous avez de quoi vous essuyez mademoiselle ? >>. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il disparaît. Je m'essuie avec plusieurs mouchoirs en papier. La pisse qui a imbibé mon collant commence à refroidir. Je ne connais rien de plus désagréable. Pire que pipi dans culotte. Le bonhomme revient avec un rouleau de papier absorbant. Il m'invite à entrer dans le chalet. Je reste cachée pour essuyer et frotter longuement. Pendant que ce gentil monsieur s'occupe de ses clients.

Je suis enfin sèche. Pas tout à fait évidemment mais c'est satisfaisant. Ça devrait le faire jusqu'à la voiture. Je le remercie. C'est là que je m'en rends compte. La braguette de son pantalon d'épais velours brun est ouverte. En pend un sexe minuscule. Pas plus grand que ses santons. Je détourne immédiatement le regard. Il découvre mon expression pour dire : << Moi aussi j'aime être vu ! Vous êtes fâchée ? >>. Je ne dis rien. Je ne joue pas non plus à la fille offusquée. J'ouvre la porte sans répondre. Je la referme derrière moi. Avec un geste amicale de la main je salue mon "vieux" en faisant un grand : << Bonsoir ! Peut-être à un de ces jours ! >> Il répond en riant : << Pour un vieux cochon ? >>. J'éclate de rire en tournant les talons. Il neige plus fort. Je préfère ne pas décrire cette ignoble sensation que procure un collant humide, dans le froid. Je me mets même à courir dans le crépuscule naissant. Je l'enlève dans la voiture pendant que le moteur tourne. Réchauffe l'habitacle. Je me touche en roulant. Prudente malgré mes pneus "hiver".

À bientôt

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Excellente histoire à rebondissements.
 
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Le vieux des santons

Le vendredi je termine à midi. Même si mes cours universitaires me passionnent, je me réjouis pour le début de mon week-end. Hier, il est midi trente quand je rentre après avoir fait le plein d'essence. C'est mon rituel "technique" du vendredi. Nous mangeons en nous racontant nos matinées à l'université. Mes parents étant universitaires, maman aime à préciser : << On reste à l'école toute notre vie en choisissant ce sacerdoce ! >>. Nous apprécions de traîner à table tous les trois. Le lave vaisselle se charge du reste. Après le café je monte. La salle de bain avant de passer dans ma chambre. Il fait moins froid que les journées précédentes. Je quitte ma paire de jeans pour une de mes jupes brunes. Un chemisier blanc sous un pull marron à gros col roulé. Mes bas noirs fixés par mon porte-jarretelles. Mes bottes brunes à talons hauts. Devant le miroir je prends mes habituelles poses suggestives. En fonction des vêtements que je porte, j'aime savoir jusqu'où aller, les limites à ne pas franchir. Surtout accroupie.

J'enfile mon manteau noir et mon chapeau feutre. Mes gants. J'aime l'élégance. Cet après-midi je prends mon petit sac à main de cuir brun en bandoulière. Je redescends. Papa et maman sont dans le salon, devant l'ordinateur. J'aime les entendre rire comme deux amoureux. Une bise à chacun avant de filer. Il n'y a que dix kilomètres jusqu'à la ville. Du moins jusqu'au parking du Centre Leclerc où je gare la voiture. Il ne pleut pas. Il y a même quelques séquences d'ensoleillement. Un coin de ciel bleu. Tout cela est furtif mais fort plaisant. Quand je roule doucement sur la départementale quasiment déserte j'aime me mettre en condition. Je me touche toujours un peu. J'adore. Ça me donne des couleurs même si j'ai le teint naturellement mat. Il y a du monde sur le parking du grand supermarché. Je trouve toutefois une place. De là j'ai dix minutes pour arriver aux premières rues piétonnes. J'ai préparé mon "plan". Froidement déterminée à le réaliser. J'ai prévu différentes déclinaisons en fonction des réactions et des situations qui se présentent.

Il est quatorze heures trente. Je flâne un peu entre les chalets en bois du marché de Noël. Avec cette douceur revenue, c'est bien plus agréable de s'y promener. Je retrouve avec plaisir le jeune homme des cuirs. Il ne me voit pas ou alors ne me prête aucune attention. Il est en pleine conversation avec deux couples. Rares sont les garçons qui résistent à mes charmes, à mes redoutables manœuvres de séductions. Celui-là en est un exemple. Mais en passant devant son stand, en souriant je me dis : << Toi, tu ne perds rien pour attendre ! >>. Je sais que les trois marchés de Noël de la ville ne fermeront que le mercredi 27 décembre. Le "vieux" des santons est fidèle à son poste. Il est au téléphone quand il me voit arriver vers son chalet. Depuis la semaine dernière il a accroché plein de nouvelles guirlandes. Du coton blanc, des étoiles, des boules. Peut-être un manque de goût car son stand paraît maintenant surchargé. Et toujours les magnifiques petits personnages de terre cuite. Bruts ou peints. Fabrications de son cru.

Il me fait un grand sourire. Je le laisse bavarder pendant que j'admire les santons peints. Un travail remarquable. D'infimes détails qui rendent chacun d'entre eux uniques. Pour neuf euros. Nous n'avons jamais eu de crèche à la maison. Pour nous Noël n'est qu'une fête supplémentaire. Pourtant je décide de prendre un couple de santons bruts. Non peints. Je les trouve plus beaux encore. Des personnages vêtus à l'ancienne. Des villageois. 4,50 euros chacun. << Monsieur et madame Jourdan ! >> lance le "vieux" qui vient d'éteindre son téléphone. Je le regarde. Il me fait un clin d'œil en rajoutant : << Ces deux personnages c'est monsieur et madame Jourdan. C'est leur nom. Chacun de mes santons porte un nom. Même les cochons que vous semblez apprécier ! >>. Nous rions. J'ouvre mon sac à main pour en tirer mon porte monnaie. << Cadeau ! >> s'écrie le bonhomme en m'invitant à entrer dans le chalet. << Je vous les emballe. Venez, pendant ce temps vous vous servez un café de la thermos, bien au chaud ! >> fait il en m'invitant d'un mouvement du bras.

J'avais prévu ce cas de figure. Je contourne le chalet pour entrer par la porte latérale. Je m'installe dans la chaise à bascules en rotin. Un petit poêle électrique chauffe agréablement cette partie. Mon "vieux" prépare des sachets en papier quand des voix s'adressent à lui. Des clients intéressés par les minuscules maisons de terre cuite. Il cesse d'emballer pour s'occuper d'eux. Ma culotte est au fond de mon sac à main, en boule. Il ne faut pas que je la confonde avec mon mouchoir comme l'autre fois, au musée. Pendant qu'il bavarde avec les clients, je me mets en position. Je sors mon I-phone que j'allume sur mon Instagram. Des photos que m'envoie Jonathan. Mes cuisses écartées autant que le permettent les accoudoirs. Je fais semblant d'être absorbée dans mes contemplations. Mais j'utilise surtout l'écran de mon téléphone comme un rétroviseur. Dans le reflet je peux surveiller mon "vieux". Le bougre. Rien ne lui échappe. Il vend huit maisons de terre cuite et une église pour en faire un village. J'entends une des dames raconter que son mari est passionné de maquettes de trains électriques qu'il fait lui-même. Ces maisons miniatures seront donc un des villages autour de ses voies ferrées.

J'ai envie de me toucher. Le "vieux" louche à plusieurs reprises sous ma jupe. Le chauffage électrique est une bénédiction. C'est là que je crois halluciner. Mon "vieux" descend rapidement la tirette de son pantalon d'épaisse toile kaki. Sans cesser de parler, d'encaisser, de rendre la monnaie. Mon "bonhomme" a même sorti son sexe. C'est étrange mais il a l'aspect de la terre cuite de ses santons. J'ai envie de m'enfuir à toutes jambes. Je me raisonne. Que pourrait-il bien arriver d'autre ? Rien ! Évidemment. Je respire un grand coup. Je fais semblant de ne me rendre compte de rien. J'ai le réflexe un peu stupide de resserrer les cuisses. Je lutte pour garder toute ma présence d'esprit. Dans ma tête ces mots qui reviennent en boucles : << Valona, toute la semaine tu as envisagé plein de trucs bien vicelards. Ce "truc" est là. Il pend de la braguette de ce type. Rien que pour toi ! >> Les clients s'en vont enfin. Le stand cache la silhouette de mon exhibitionniste à partir de son ventre. Personne ne s'en douterait un seul instant en passant devant le chalet. Cette idée m'excite considérablement.

J'aime la transgression. Je ne peux qu'apprécier un alter égo aussi rusé. J'écarte mes cuisses en faisant mine de n'avoir rien vu, la tête penchée sur l'écran de mon téléphone. << Je fais d'excellentes affaires cette année ! >> lance mon "vieux". Je lève la tête. Il tient son sexe minuscule à sa base, entre le pouce et l'index. Il l'agite en demandant : << Avec monsieur et madame Jourdan ça te plairait un vieux cochon ? Regarde un peu celui-là. Une de mes plus belles réussites ! >>. Je reste hébété. Puis je ris bêtement. Tant de calme chez cet individu qui me montre son sexe comme si c'était tout à fait naturel. Pourtant des gens passent. S'arrêtent parfois. Admirent les santons. Sans perdre de sa totale maîtrise, il répond aux questions. Ma consternation fait place à un certain ravissement. Je me félicite d'avoir surmonté mon envie de fuir. Je suis à présent curieuse de la suite. Je ne peux pas écarter les cuisses davantage. Mon "vieux" s'accroupit devant moi. << J'aime les filles comme toi. Vous n'êtes pas nombreuses à vous amuser comme ça ! C'est plutôt "coincées et Cie" dans la "corporation" gonzesses ! >> dit il. Il avance la main. Je referme immédiatement les cuisses en lançant : << On regarde, on te touche pas ! >>. Il se recule en s'écriant : << OK, OK ! >>

<< Mais j'aime ça ! Tu es formidable toi ! >> s'exclame t-il en se redressant. << L'hélicoptère ? Tu connais ? >> rajoute t-il en faisant tournoyer son sexe. J'ai déjà vu ça. C'est toujours amusant. << Oh put-hein ma bonne femme ! >> s'écrie t-il d'un coup. Il remballe précipitamment. Je n'ai pas le temps de me lever qu'une femme âgée et élégante entre dans le chalet. << Bonjour mademoiselle ! >> me fait elle en interrogeant son mari du regard. << Une jeune cliente qui vient acheter des santons ! >> dit le "vieux" anticipant probablement ainsi toute question. Je me lève. Il termine l'emballage de mes santons. << Je vous fais un paquet cadeau mademoiselle ? >> me demande t-il. Je réponds : << Non merci, c'est très bien comme ça. Je repasse vendredi prochain ! >>. La dame m'observe avec un air suspicieux. Se douterait-elle de quelque choses ? Je sors du chalet en concluant par un << Au revoir et merci ! >>. Je me dépêche de filer.

J'ai bien mérité un bon chocolat chaud et une petite pâtisserie au premier étage de mon salon de thé préféré. Je ne remets pas ma culotte. Il y a parfois de belles opportunités en croisant et décroisant mes jambes sous la table. Hélas, la configuration de l'endroit ou est située ma table, ne permet aucune "prestation" de qualité. Je me masturbe un peu dans un des cabinets des toilettes hommes. J'écoute à la porte. C'est rigolo. Certains messieurs parlent tous seuls en faisant pipi. Je laisse le verrou ouvert. Me faire surprendre, même par un "Quasimodo", ne serait pas pour me déplaire. Maintenant si c'est un beau garçon ce serait le must. Personne. Je fais un petit tour à la FNAC avant de retourner vers le centre Leclerc. Il y a une cafétéria. J'ai déjà "joué" là-bas. Mais avec ce monde, ces familles bruyantes, je ne m'attarde pas dans la galerie commerciale. Il est dix huit heures quand je suis de retour à la maison.

À bientôt

Mon défi du jour
 
E
Eviradnus
Anonyme
Mon défi du jour

Le vieux des santons

Le vendredi je termine à midi. Même si mes cours universitaires me passionnent, je me réjouis pour le début de mon week-end. Hier, il est midi trente quand je rentre après avoir fait le plein d'essence. C'est mon rituel "technique" du vendredi. Nous mangeons en nous racontant nos matinées à l'université. Mes parents étant universitaires, maman aime à préciser : << On reste à l'école toute notre vie en choisissant ce sacerdoce ! >>. Nous apprécions de traîner à table tous les trois. Le lave vaisselle se charge du reste. Après le café je monte. La salle de bain avant de passer dans ma chambre. Il fait moins froid que les journées précédentes. Je quitte ma paire de jeans pour une de mes jupes brunes. Un chemisier blanc sous un pull marron à gros col roulé. Mes bas noirs fixés par mon porte-jarretelles. Mes bottes brunes à talons hauts. Devant le miroir je prends mes habituelles poses suggestives. En fonction des vêtements que je porte, j'aime savoir jusqu'où aller, les limites à ne pas franchir. Surtout accroupie.

J'enfile mon manteau noir et mon chapeau feutre. Mes gants. J'aime l'élégance. Cet après-midi je prends mon petit sac à main de cuir brun en bandoulière. Je redescends. Papa et maman sont dans le salon, devant l'ordinateur. J'aime les entendre rire comme deux amoureux. Une bise à chacun avant de filer. Il n'y a que dix kilomètres jusqu'à la ville. Du moins jusqu'au parking du Centre Leclerc où je gare la voiture. Il ne pleut pas. Il y a même quelques séquences d'ensoleillement. Un coin de ciel bleu. Tout cela est furtif mais fort plaisant. Quand je roule doucement sur la départementale quasiment déserte j'aime me mettre en condition. Je me touche toujours un peu. J'adore. Ça me donne des couleurs même si j'ai le teint naturellement mat. Il y a du monde sur le parking du grand supermarché. Je trouve toutefois une place. De là j'ai dix minutes pour arriver aux premières rues piétonnes. J'ai préparé mon "plan". Froidement déterminée à le réaliser. J'ai prévu différentes déclinaisons en fonction des réactions et des situations qui se présentent.

Il est quatorze heures trente. Je flâne un peu entre les chalets en bois du marché de Noël. Avec cette douceur revenue, c'est bien plus agréable de s'y promener. Je retrouve avec plaisir le jeune homme des cuirs. Il ne me voit pas ou alors ne me prête aucune attention. Il est en pleine conversation avec deux couples. Rares sont les garçons qui résistent à mes charmes, à mes redoutables manœuvres de séductions. Celui-là en est un exemple. Mais en passant devant son stand, en souriant je me dis : << Toi, tu ne perds rien pour attendre ! >>. Je sais que les trois marchés de Noël de la ville ne fermeront que le mercredi 27 décembre. Le "vieux" des santons est fidèle à son poste. Il est au téléphone quand il me voit arriver vers son chalet. Depuis la semaine dernière il a accroché plein de nouvelles guirlandes. Du coton blanc, des étoiles, des boules. Peut-être un manque de goût car son stand paraît maintenant surchargé. Et toujours les magnifiques petits personnages de terre cuite. Bruts ou peints. Fabrications de son cru.

Il me fait un grand sourire. Je le laisse bavarder pendant que j'admire les santons peints. Un travail remarquable. D'infimes détails qui rendent chacun d'entre eux uniques. Pour neuf euros. Nous n'avons jamais eu de crèche à la maison. Pour nous Noël n'est qu'une fête supplémentaire. Pourtant je décide de prendre un couple de santons bruts. Non peints. Je les trouve plus beaux encore. Des personnages vêtus à l'ancienne. Des villageois. 4,50 euros chacun. << Monsieur et madame Jourdan ! >> lance le "vieux" qui vient d'éteindre son téléphone. Je le regarde. Il me fait un clin d'œil en rajoutant : << Ces deux personnages c'est monsieur et madame Jourdan. C'est leur nom. Chacun de mes santons porte un nom. Même les cochons que vous semblez apprécier ! >>. Nous rions. J'ouvre mon sac à main pour en tirer mon porte monnaie. << Cadeau ! >> s'écrie le bonhomme en m'invitant à entrer dans le chalet. << Je vous les emballe. Venez, pendant ce temps vous vous servez un café de la thermos, bien au chaud ! >> fait il en m'invitant d'un mouvement du bras.

J'avais prévu ce cas de figure. Je contourne le chalet pour entrer par la porte latérale. Je m'installe dans la chaise à bascules en rotin. Un petit poêle électrique chauffe agréablement cette partie. Mon "vieux" prépare des sachets en papier quand des voix s'adressent à lui. Des clients intéressés par les minuscules maisons de terre cuite. Il cesse d'emballer pour s'occuper d'eux. Ma culotte est au fond de mon sac à main, en boule. Il ne faut pas que je la confonde avec mon mouchoir comme l'autre fois, au musée. Pendant qu'il bavarde avec les clients, je me mets en position. Je sors mon I-phone que j'allume sur mon Instagram. Des photos que m'envoie Jonathan. Mes cuisses écartées autant que le permettent les accoudoirs. Je fais semblant d'être absorbée dans mes contemplations. Mais j'utilise surtout l'écran de mon téléphone comme un rétroviseur. Dans le reflet je peux surveiller mon "vieux". Le bougre. Rien ne lui échappe. Il vend huit maisons de terre cuite et une église pour en faire un village. J'entends une des dames raconter que son mari est passionné de maquettes de trains électriques qu'il fait lui-même. Ces maisons miniatures seront donc un des villages autour de ses voies ferrées.

J'ai envie de me toucher. Le "vieux" louche à plusieurs reprises sous ma jupe. Le chauffage électrique est une bénédiction. C'est là que je crois halluciner. Mon "vieux" descend rapidement la tirette de son pantalon d'épaisse toile kaki. Sans cesser de parler, d'encaisser, de rendre la monnaie. Mon "bonhomme" a même sorti son sexe. C'est étrange mais il a l'aspect de la terre cuite de ses santons. J'ai envie de m'enfuir à toutes jambes. Je me raisonne. Que pourrait-il bien arriver d'autre ? Rien ! Évidemment. Je respire un grand coup. Je fais semblant de ne me rendre compte de rien. J'ai le réflexe un peu stupide de resserrer les cuisses. Je lutte pour garder toute ma présence d'esprit. Dans ma tête ces mots qui reviennent en boucles : << Valona, toute la semaine tu as envisagé plein de trucs bien vicelards. Ce "truc" est là. Il pend de la braguette de ce type. Rien que pour toi ! >> Les clients s'en vont enfin. Le stand cache la silhouette de mon exhibitionniste à partir de son ventre. Personne ne s'en douterait un seul instant en passant devant le chalet. Cette idée m'excite considérablement.

J'aime la transgression. Je ne peux qu'apprécier un alter égo aussi rusé. J'écarte mes cuisses en faisant mine de n'avoir rien vu, la tête penchée sur l'écran de mon téléphone. << Je fais d'excellentes affaires cette année ! >> lance mon "vieux". Je lève la tête. Il tient son sexe minuscule à sa base, entre le pouce et l'index. Il l'agite en demandant : << Avec monsieur et madame Jourdan ça te plairait un vieux cochon ? Regarde un peu celui-là. Une de mes plus belles réussites ! >>. Je reste hébété. Puis je ris bêtement. Tant de calme chez cet individu qui me montre son sexe comme si c'était tout à fait naturel. Pourtant des gens passent. S'arrêtent parfois. Admirent les santons. Sans perdre de sa totale maîtrise, il répond aux questions. Ma consternation fait place à un certain ravissement. Je me félicite d'avoir surmonté mon envie de fuir. Je suis à présent curieuse de la suite. Je ne peux pas écarter les cuisses davantage. Mon "vieux" s'accroupit devant moi. << J'aime les filles comme toi. Vous n'êtes pas nombreuses à vous amuser comme ça ! C'est plutôt "coincées et Cie" dans la "corporation" gonzesses ! >> dit il. Il avance la main. Je referme immédiatement les cuisses en lançant : << On regarde, on te touche pas ! >>. Il se recule en s'écriant : << OK, OK ! >>

<< Mais j'aime ça ! Tu es formidable toi ! >> s'exclame t-il en se redressant. << L'hélicoptère ? Tu connais ? >> rajoute t-il en faisant tournoyer son sexe. J'ai déjà vu ça. C'est toujours amusant. << Oh put-hein ma bonne femme ! >> s'écrie t-il d'un coup. Il remballe précipitamment. Je n'ai pas le temps de me lever qu'une femme âgée et élégante entre dans le chalet. << Bonjour mademoiselle ! >> me fait elle en interrogeant son mari du regard. << Une jeune cliente qui vient acheter des santons ! >> dit le "vieux" anticipant probablement ainsi toute question. Je me lève. Il termine l'emballage de mes santons. << Je vous fais un paquet cadeau mademoiselle ? >> me demande t-il. Je réponds : << Non merci, c'est très bien comme ça. Je repasse vendredi prochain ! >>. La dame m'observe avec un air suspicieux. Se douterait-elle de quelque choses ? Je sors du chalet en concluant par un << Au revoir et merci ! >>. Je me dépêche de filer.

J'ai bien mérité un bon chocolat chaud et une petite pâtisserie au premier étage de mon salon de thé préféré. Je ne remets pas ma culotte. Il y a parfois de belles opportunités en croisant et décroisant mes jambes sous la table. Hélas, la configuration de l'endroit ou est située ma table, ne permet aucune "prestation" de qualité. Je me masturbe un peu dans un des cabinets des toilettes hommes. J'écoute à la porte. C'est rigolo. Certains messieurs parlent tous seuls en faisant pipi. Je laisse le verrou ouvert. Me faire surprendre, même par un "Quasimodo", ne serait pas pour me déplaire. Maintenant si c'est un beau garçon ce serait le must. Personne. Je fais un petit tour à la FNAC avant de retourner vers le centre Leclerc. Il y a une cafétéria. J'ai déjà "joué" là-bas. Mais avec ce monde, ces familles bruyantes, je ne m'attarde pas dans la galerie commerciale. Il est dix huit heures quand je suis de retour à la maison.

À bientôt

Mon défi du jour
Une fois de plus c'est une histoire à la fois glauque et sensuelle qui , pour ma part, m'attire et me repousse.
Tes personnages de jeux sont libidineux parfois presque repoussants.
C'est une version revisitée du conte de la belle et la bête ou la belle dévoilerai son côté "Lilith". Tu utilises les hommes comme détonateur pour l'explosion de ton plaisir.
C'est en soit une version machiavélique et manipulatrice de domination.
Bon courage pour tes études.
Bisous
 
Valona
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Mon défi du jour

Une amusante expérience

Le vendredi je termine ma semaine à midi. Avec mes parents, tout en mangeant, nous revenons sur les anecdotes de notre semaine. Tous les trois à l'université, ce ne sont pas les petites histoires qui manquent. Avec ce froid, avec cet hiver précoce, les activités extérieures sont restreintes. Mes rares joggings en extérieurs me permettent d'en prendre les températures. Je privilégie donc les entraînements dans notre salle, avec mes parents, au premier étage de notre demeure. Papa étant un culturiste chevronné depuis plus de trente ans, il y a tout l'équipement dont nous pouvons rêver. Y compris les tapis roulants pour courir, les vélos ergométriques. C'est le plus souvent en soirée. Alors que j'adore pratiquer le running en matinée. Le courage me manque pour affronter le froid matinal avant d'aller en cours. C'est sur ces réflexions que seule dans ma chambre, après le repas, je me change. Les marchés de Noël sont un excellent prétexte de sorties. Je m'apprête à récidiver cet après-midi encore.

Avec papa et maman, nous faisons différents marchés de Noël les dimanches. Cet après-midi je suis vêtue d'une jupe de velours noir évasée aux genoux. Des bas noirs retenus par mon porte-jarretelles noir. Un chemisier noir sous un pull crème de laine mohair au large col roulé. Mes bottes noires à talons hauts. Comme toujours, avant de partir à l'aventure j'aime étudier ma tenue devant le grand miroir de l'armoire. Je prends les poses suggestives qui m'érotisent depuis le début de l'adolescence. Accroupie, les cuisses écartées, j'évalue jusqu'où je peux aller avant de franchir les limites de cette indécence qui me fait frémir d'enchantement. Mon manteau noir dont je relève le col. Mon chapeau feutre, noir lui aussi. Avec mes talons j'avoisine le mètre quatre vingt dix. On va encore me regarder comme une extraterrestre dans les rues piétonnes, dans les allées du marché de Noël. J'ai une petite idée derrière la tête. Aller taquiner un peu mon "vieux" aux santons.

Je roule très souvent en me touchant. Que le lecteur se rassure, je suis extrêmement prudente. Il n'y a qu'une dizaine de kilomètres jusqu'au parking du centre Leclerc où je gare ma voiture. Le temps est sec et froid. Je préfère. Je déteste la pluie et la neige. Me voilà entre les chalets à flâner. Il y a moins de public le vendredi que le samedi ou encore le dimanche. Je me promène parmi les nains. Il arrive que je croise un "grand", plus rarement une "grande". Nous avons alors entre nous ce regard complice et entendu. Ma haute taille m'a complexé longtemps. Au lycée les beaux garçons étaient trop souvent plus petits que moi. Depuis mes dix huit ans j'ai tourné cette particularité en avantage. Papa mesure un mètre quatre vingt seize, maman un mètre quatre vingt deux comme moi. Atavisme.

Je passe devant le chalet du beau garçon, artisan cuir. Sa copine est là. Dommage, je me serais bien amusée un peu à le taquiner. En face, mon "vieux" aux santons. Hélas, là aussi, je devrai changer mon "plan". Sa femme est avec lui. Évidemment, comme je suis grande, on me reconnaît toujours facilement. La vieille me jette donc un regard sévère. Je lui adresse un de mes sourires désarmants. Ponctué d'un clin d'œil à son homme. Il me sourit. Lui. Je ne m'arrête pas. Il y a bien d'autres chalets. Le coup du pipi derrière les chalets a bien fonctionné. Il faut que je me renouvelle. Mais j'ai beau me mettre au défi de trouver une originalité. Rien ne me convient. Trop risqué ou trop quelconque. Il me faut des prestations de qualité. Je déteste improviser dans des conditions qui ne s'y prêtent pas vraiment. Je m'offre une gaufre. Je monte les marches de l'église gothique. Les portes sont ouvertes. Un orchestre philharmonique en pleine répétition.

Des gens se promènent dans l'édifice religieux. Il y aura un concert ce soir. Je savoure ma gaufre au sucre en lisant le programme. Ce sera un concert d'une heure dédié aux compositions de Haydn. Je m'installe sur une des chaises libres devant l'estrade dressée. Derrière il y a l'hôtel. Je compte. Dix sept musiciens. Quelques jeunes filles à peine plus âgées que moi. Quelques beaux garçons. Des adultes plus mûrs. Violons, violoncelles, une dame harpiste qui doit être très grande elle aussi. Un pianiste. Une chorale se prépare. Je regarde, j'écoute quand je remarque cet instrumentiste, assis derrière son violoncelle, qui regarde à plusieurs reprises dans ma direction. Je lui adresse un sourire discret. Il doit avoir la trentaine. Très élégant dans sa chemise en coton dont il a relevé le col. Ce qui confère une allure romantique à sa silhouette. De hautes bottes à deux couleurs dans lesquelles son enfilées les jambes de son pantalon, accentuent encore cette impression très dix neuvième siècle. J'adore les garçons qui ont de la classe.

Ses regards deviennent insistants, j'évite de les croiser. Je ne suis pas venue pour me faire séduire mais pour séduire. La jeune femme qui dirige les répétitions semble très exigeante et n'hésite pas à faire recommencer certains passages. Tapant de sa baguette sur son pupitre. Ce beau violoncelliste se concentre. Je regarde sur ma droite, sur ma gauche. D'autres gens sont assis à apprécier la musique. Seul les musiciens pourraient découvrir mes premiers agissements. Le musicien écoute les recommandations de la chef d'orchestre. Là, il va très certainement jeter un nouveau coup d'œil dans ma direction. J'écarte les cuisses. Juste ce qu'il faut pour le laisser apercevoir le blanc fluorescent du coton de ma culotte. Je suis certaine de mon effet. Je l'ai étudié devant mon miroir. Je sais jusqu'où aller. Je suis d'une extrême vigilance. Je veux que ce soit mon violoncelliste et personne d'autre. Ma ruse porte rapidement ses fruits. La seconde fois il a compris.

J'adore quand ma "cible" prend conscience que ma prestation ne s'adresse qu'à elle. En général c'est à la troisième "salve" qu'elle a la certitude. Je ne sais pas si je perturbe mon instrumentiste. Toujours est-il que je le surprends à plusieurs reprises tenter de "voir", de "revoir". Il en a pour son argent car je suis fine stratège. Virtuose. Je crois bien que malgré mes ruses la violoniste assise à sa gauche m'a également repérée. Elle est blonde, belle et élégante. Pas de doute, elle a compris. Elle me fait même un discret sourire. Je n'éprouve aucune attirance pour mes congénères filles. Mais je découvre là que c'est sympathique d'établir une complicité. Elle a évidemment capté que mes jeux de jambes s'adressent à son voisin. Je le gratifie d'ailleurs de quelques "grands écarts" furtifs en faisant mine de changer de positions. Là-bas, au fond, le percussionniste, un sénior m'a lui aussi probablement repéré. Sa façon libidineuse de me sourire me le confirme. Comme il est moche ! Il est temps de partir.

La jeune fille au violon me fait un merveilleux sourire quand je me lève. Très discrète, elle dresse son pouce en l'air comme pour me féliciter. Serait-ce une "collègue" ? Avant de sortir de l'église, je prends des photos de l'orchestre. La fille me fait un coucou. Je fais un signe. Me voilà de retour dans le froid et dans le crépuscule naissant. Les illuminations sont magnifiques. Une véritable féérie. J'ai envie de mon chocolat chaud au premier étage de mon salon de thé préféré. Enfermée dans un des cabinets des toilettes hommes, je me masturbe en me refaisant le film. C'est encore un beau souvenir. C'est amusant car de l'autre côté de la porte j'entends des messieurs s'affairer. J'aimerais beaucoup savoir ce que marmonnent ceux qui parlent seuls en pissant. Adressent-ils quelques confidences à l'urinoir ou à leur sexe ? Je choisi évidemment un de ces moments pour sortir de ma cachette. Le monsieur qui fait pipi toussote comme gêné. Pauvre petit monsieur qui doit m'arriver au bas de l'oreille. Il regarde passer cette extraterrestre sans savoir comment réagir. J'enfonce le clou en me lavant les mains.

Je le regarde terminer sa petite affaire dans le miroir au-dessus du lavabo. Il surprend mes regards, embarrassé il baisse les yeux. Pour anticiper une quelconque interrogation, je dis : << Je me trompe toujours de portes. Vous m'excuserez n'est-ce pas ! >>. Il me contourne comme craintif avant de répondre : << Mais il n'y a aucun mal mademoiselle ! >>. Là, j'aimerai bien me faire draguer un peu. Les lieux insolites m'inspirent. Hélas il y a une constante dans ces situations. Dans les WC les messieurs perdent souvent l'esprit d'initiative pour se montrer réservés, presque timides. Je passe mes mains sous le séchoir électrique. Juste avant de sortir je me tourne. Je le fixe dans le miroir où il me regarde partir. Je rajoute : << Merci pour le spectacle ! >>. Je ne le laisse pas trouver la réplique, je suis déjà sortie des toilettes pour retourner m'assoir. Il revient à son tour pour s'assoir. Il est installé avec deux femmes en me tournant le dos. A t-il raconté son aventure ? Probablement. Une des jeunes femmes m'adresse un sourire amusé. Je lui fais un clin d'œil. Il est temps de retourner à la voiture. Bientôt dix huit heures.

À bientôt

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E
Eviradnus
Anonyme
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Le vendredi je termine ma semaine à midi. Avec mes parents, tout en mangeant, nous revenons sur les anecdotes de notre semaine. Tous les trois à l'université, ce ne sont pas les petites histoires qui manquent. Avec ce froid, avec cet hiver précoce, les activités extérieures sont restreintes. Mes rares joggings en extérieurs me permettent d'en prendre les températures. Je privilégie donc les entraînements dans notre salle, avec mes parents, au premier étage de notre demeure. Papa étant un culturiste chevronné depuis plus de trente ans, il y a tout l'équipement dont nous pouvons rêver. Y compris les tapis roulants pour courir, les vélos ergométriques. C'est le plus souvent en soirée. Alors que j'adore pratiquer le running en matinée. Le courage me manque pour affronter le froid matinal avant d'aller en cours. C'est sur ces réflexions que seule dans ma chambre, après le repas, je me change. Les marchés de Noël sont un excellent prétexte de sorties. Je m'apprête à récidiver cet après-midi encore.

Avec papa et maman, nous faisons différents marchés de Noël les dimanches. Cet après-midi je suis vêtue d'une jupe de velours noir évasée aux genoux. Des bas noirs retenus par mon porte-jarretelles noir. Un chemisier noir sous un pull crème de laine mohair au large col roulé. Mes bottes noires à talons hauts. Comme toujours, avant de partir à l'aventure j'aime étudier ma tenue devant le grand miroir de l'armoire. Je prends les poses suggestives qui m'érotisent depuis le début de l'adolescence. Accroupie, les cuisses écartées, j'évalue jusqu'où je peux aller avant de franchir les limites de cette indécence qui me fait frémir d'enchantement. Mon manteau noir dont je relève le col. Mon chapeau feutre, noir lui aussi. Avec mes talons j'avoisine le mètre quatre vingt dix. On va encore me regarder comme une extraterrestre dans les rues piétonnes, dans les allées du marché de Noël. J'ai une petite idée derrière la tête. Aller taquiner un peu mon "vieux" aux santons.

Je roule très souvent en me touchant. Que le lecteur se rassure, je suis extrêmement prudente. Il n'y a qu'une dizaine de kilomètres jusqu'au parking du centre Leclerc où je gare ma voiture. Le temps est sec et froid. Je préfère. Je déteste la pluie et la neige. Me voilà entre les chalets à flâner. Il y a moins de public le vendredi que le samedi ou encore le dimanche. Je me promène parmi les nains. Il arrive que je croise un "grand", plus rarement une "grande". Nous avons alors entre nous ce regard complice et entendu. Ma haute taille m'a complexé longtemps. Au lycée les beaux garçons étaient trop souvent plus petits que moi. Depuis mes dix huit ans j'ai tourné cette particularité en avantage. Papa mesure un mètre quatre vingt seize, maman un mètre quatre vingt deux comme moi. Atavisme.

Je passe devant le chalet du beau garçon, artisan cuir. Sa copine est là. Dommage, je me serais bien amusée un peu à le taquiner. En face, mon "vieux" aux santons. Hélas, là aussi, je devrai changer mon "plan". Sa femme est avec lui. Évidemment, comme je suis grande, on me reconnaît toujours facilement. La vieille me jette donc un regard sévère. Je lui adresse un de mes sourires désarmants. Ponctué d'un clin d'œil à son homme. Il me sourit. Lui. Je ne m'arrête pas. Il y a bien d'autres chalets. Le coup du pipi derrière les chalets a bien fonctionné. Il faut que je me renouvelle. Mais j'ai beau me mettre au défi de trouver une originalité. Rien ne me convient. Trop risqué ou trop quelconque. Il me faut des prestations de qualité. Je déteste improviser dans des conditions qui ne s'y prêtent pas vraiment. Je m'offre une gaufre. Je monte les marches de l'église gothique. Les portes sont ouvertes. Un orchestre philharmonique en pleine répétition.

Des gens se promènent dans l'édifice religieux. Il y aura un concert ce soir. Je savoure ma gaufre au sucre en lisant le programme. Ce sera un concert d'une heure dédié aux compositions de Haydn. Je m'installe sur une des chaises libres devant l'estrade dressée. Derrière il y a l'hôtel. Je compte. Dix sept musiciens. Quelques jeunes filles à peine plus âgées que moi. Quelques beaux garçons. Des adultes plus mûrs. Violons, violoncelles, une dame harpiste qui doit être très grande elle aussi. Un pianiste. Une chorale se prépare. Je regarde, j'écoute quand je remarque cet instrumentiste, assis derrière son violoncelle, qui regarde à plusieurs reprises dans ma direction. Je lui adresse un sourire discret. Il doit avoir la trentaine. Très élégant dans sa chemise en coton dont il a relevé le col. Ce qui confère une allure romantique à sa silhouette. De hautes bottes à deux couleurs dans lesquelles son enfilées les jambes de son pantalon, accentuent encore cette impression très dix neuvième siècle. J'adore les garçons qui ont de la classe.

Ses regards deviennent insistants, j'évite de les croiser. Je ne suis pas venue pour me faire séduire mais pour séduire. La jeune femme qui dirige les répétitions semble très exigeante et n'hésite pas à faire recommencer certains passages. Tapant de sa baguette sur son pupitre. Ce beau violoncelliste se concentre. Je regarde sur ma droite, sur ma gauche. D'autres gens sont assis à apprécier la musique. Seul les musiciens pourraient découvrir mes premiers agissements. Le musicien écoute les recommandations de la chef d'orchestre. Là, il va très certainement jeter un nouveau coup d'œil dans ma direction. J'écarte les cuisses. Juste ce qu'il faut pour le laisser apercevoir le blanc fluorescent du coton de ma culotte. Je suis certaine de mon effet. Je l'ai étudié devant mon miroir. Je sais jusqu'où aller. Je suis d'une extrême vigilance. Je veux que ce soit mon violoncelliste et personne d'autre. Ma ruse porte rapidement ses fruits. La seconde fois il a compris.

J'adore quand ma "cible" prend conscience que ma prestation ne s'adresse qu'à elle. En général c'est à la troisième "salve" qu'elle a la certitude. Je ne sais pas si je perturbe mon instrumentiste. Toujours est-il que je le surprends à plusieurs reprises tenter de "voir", de "revoir". Il en a pour son argent car je suis fine stratège. Virtuose. Je crois bien que malgré mes ruses la violoniste assise à sa gauche m'a également repérée. Elle est blonde, belle et élégante. Pas de doute, elle a compris. Elle me fait même un discret sourire. Je n'éprouve aucune attirance pour mes congénères filles. Mais je découvre là que c'est sympathique d'établir une complicité. Elle a évidemment capté que mes jeux de jambes s'adressent à son voisin. Je le gratifie d'ailleurs de quelques "grands écarts" furtifs en faisant mine de changer de positions. Là-bas, au fond, le percussionniste, un sénior m'a lui aussi probablement repéré. Sa façon libidineuse de me sourire me le confirme. Comme il est moche ! Il est temps de partir.

La jeune fille au violon me fait un merveilleux sourire quand je me lève. Très discrète, elle dresse son pouce en l'air comme pour me féliciter. Serait-ce une "collègue" ? Avant de sortir de l'église, je prends des photos de l'orchestre. La fille me fait un coucou. Je fais un signe. Me voilà de retour dans le froid et dans le crépuscule naissant. Les illuminations sont magnifiques. Une véritable féérie. J'ai envie de mon chocolat chaud au premier étage de mon salon de thé préféré. Enfermée dans un des cabinets des toilettes hommes, je me masturbe en me refaisant le film. C'est encore un beau souvenir. C'est amusant car de l'autre côté de la porte j'entends des messieurs s'affairer. J'aimerais beaucoup savoir ce que marmonnent ceux qui parlent seuls en pissant. Adressent-ils quelques confidences à l'urinoir ou à leur sexe ? Je choisi évidemment un de ces moments pour sortir de ma cachette. Le monsieur qui fait pipi toussote comme gêné. Pauvre petit monsieur qui doit m'arriver au bas de l'oreille. Il regarde passer cette extraterrestre sans savoir comment réagir. J'enfonce le clou en me lavant les mains.

Je le regarde terminer sa petite affaire dans le miroir au-dessus du lavabo. Il surprend mes regards, embarrassé il baisse les yeux. Pour anticiper une quelconque interrogation, je dis : << Je me trompe toujours de portes. Vous m'excuserez n'est-ce pas ! >>. Il me contourne comme craintif avant de répondre : << Mais il n'y a aucun mal mademoiselle ! >>. Là, j'aimerai bien me faire draguer un peu. Les lieux insolites m'inspirent. Hélas il y a une constante dans ces situations. Dans les WC les messieurs perdent souvent l'esprit d'initiative pour se montrer réservés, presque timides. Je passe mes mains sous le séchoir électrique. Juste avant de sortir je me tourne. Je le fixe dans le miroir où il me regarde partir. Je rajoute : << Merci pour le spectacle ! >>. Je ne le laisse pas trouver la réplique, je suis déjà sortie des toilettes pour retourner m'assoir. Il revient à son tour pour s'assoir. Il est installé avec deux femmes en me tournant le dos. A t-il raconté son aventure ? Probablement. Une des jeunes femmes m'adresse un sourire amusé. Je lui fais un clin d'œil. Il est temps de retourner à la voiture. Bientôt dix huit heures.

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Je raconte mes frasques à mon ami de masturbations

Comme tous les dimanches en fin d'après-midi, j'arrive chez Jonathan pour 18 h. C'est toujours sa maman qui vient m'accueillir. La brave dame m'accompagne jusqu'au bas de l'escalier. Le papa de Jonathan vient alors me saluer. C'est un rituel depuis deux ans, à la mauvaise saison. Je monte l'escalier en courant. Trop pressée de retrouver mon comparse. Je suis en jupe kilt à carreaux rouges et verts, bas noirs, porte-jarretelles. Chemisier blanc sous un pull bleu nuit au col en "V". J'ai laissé mon manteau dans le hall. J'ai le cœur qui bat la chamade en tapant mes trois petits coups contre la porte. Elle s'ouvre sur la haute silhouette de mon meilleur ami. Sa mèche blonde et rebelle, ses yeux d'un bleu intense, sa tenue de golfeur, il me prend par la main pour m'entraîner dans sa chambre. J'aime cet espace. Les maquettes d'avions qu'il assemblait il n'y a pas encore si longtemps. Son adolescence de garçon sportif. Nous nous sommes connus au club de karaté. Nous sommes dans la même université. Même section. Mais pas les mêmes cours. Je prépare ma Licence. Jonathan prépare son Master.

Je suis installée dans mon fauteuil habituel. Jonathan assis dans le sien. Nous nous faisons face. La petite table basse nous sépare. Des tasses fumantes de thé. De minuscules gâteaux secs. Il y a un jeu d'échec. Nous jouons parfois. Je prépare ma Licence de sciences. Jonathan prépare son Master de sciences. Ses parents sont convaincus que je viens prendre des cours de rattrapages. Alors que je n'en ai nul besoin. S'ils savaient ! Nous avons très exactement quarante cinq minutes. Chaque seconde est donc comptée. Aussi, je pose ma cuisse gauche sur l'accoudoir gauche. La cuisse droite sur l'accoudoir droit. Ma culotte est restée dans la voiture stationnée dans la descente du garage. J'adore l'expression du visage de mon complice. Son regard coquin, par en-dessous, alors qu'il descend la tirette de sa braguette. Il en extrait ce sexe qui m'impressionne à chaque fois. Il n'est pourtant pas encore en érection. Un sexe à l'échelle de sa carrure de culturiste.

Je saisis mon clitoris entre le pouce et l'index. La nature m'a également doté d'un appendice évoquant un mini sexe masculin. De la taille de la première phalange du pouce de Jonathan. J'en étais complexée jusqu'à mes seize ans. À la piscine, en maillot de bain ou parfois en short lycra. Cette protubérance ne passe pas inaperçue. J'en parlais à maman qui me rassurait : << Celles que ça dérange ne regardent pas ! Elles regardent quand même c'est qu'elles sont envieuses ! >>. Je me masturbe ainsi, doucement. Je raconte mes aventures au marché de Noël, dans l'église gothique et dans les toilettes hommes du salon de thé. En se masturbant lui aussi, Jonathan m'écoute amusé. Il se masturbe en tenant comme moi sa turgescence entre le pouce et l'index. Il le fait avec classe. Aucune vulgarité. D'un geste lent et régulier. Il pose des questions précises. Je réponds avec quantité de détails. << Tu m'emmènes avec toi un de ces jours ? >> conclue t-il comme à chaque fois.

C'est son fantasme le plus récurrent. M'accompagner sur un de mes lieux "d'exactions". Rester dissimulé. M'observer depuis sa cachette. L'idée me plaît. Mais j'avoue que je ne suis pas prête à ce genre de jeux. Même si c'est un fantasme de plus en plus prégnant. Nous cessons nos masturbations pour boire du thé, grignoter les petits gâteaux confectionnés par sa maman. Petits gâteaux de Noël savoureux. Nous reprenons nos activités ludiques. Jonathan entretient une relation secrète avec une de ses professeurs. Une femme mariée. Magnifique mais à l'allure sévère. Je suis la seule dans le secret. Moi aussi j'aime poser des questions. Jonathan se fait un plaisir d'entrer dans les détails. Ce coquin termine invariablement par cette phrase : << J'aimerais avec toi ! Elle suce comme une divinité ! >>. J'apprécie Jonathan. Je sais tout au fond de moi que ce sera "LUI". Mais il est hors de question de trahir le secret de mon cœur. Nos études d'abord. Nous voulons décrocher nos Doctorats et devenir Maîtres de conférences. Notre seul objectif. La gaudriole, les sentiments, ce sera pour plus tard. Je ne suis pas pressée. J'ai bien trop soif d'aventure pour me mettre un fil à la patte. Et je ne sais pas encore si je serai capable un jour d'aimer quelqu'un comme je m'aime.

Je vais devoir partir d'ici dix minutes. Avec mes parents, nous mangeons à 19 h30 les dimanches soirs. Je n'ai que trois kilomètres à parcourir jusqu'à chez moi. Mais je déteste être bousculée par un timing trop serré. Je sais les réactions et les réflexes de Jonathan. Quand il se lève soudain, saisissant le petit flacon d'épices vide qu'il place sous son sexe. Il accélère légèrement le mouvement de son poignet. Il oriente convenablement le flacon. Il se cambre sur ses genoux fléchis pour éjaculer proprement dans le flacon. Trois giclées qui m'impressionnent. Trois saccades où les coulures s'écoulent dans le minuscule récipient emplit à moitié. Je me lève pour venir m'accroupir à sa gauche. Il me montre le contenu du flacon qu'il fait bouger sous mon nez. Aucune odeur. Je retourne me terminer à mon tour, au-dessus de la cuvette de plastique bleu que Jonathan prépare toujours à côté de mon fauteuil. Mes orgasmes sont pisseux. Ça aussi ça ma longtemps complexé. Jusqu'à mes dix huit ans. J'ai fini par m'en ouvrir à mon gynécologue. Il m'a rassuré. Je ne suis pas seule à avoir un clitoris hors norme et à faire pipi sans pouvoir me retenir durant mes orgasmes. Tous ces complexes m'ont définitivement quitté grâce à Jonathan. À son insu d'une certaine façon. Je lui en suis reconnaissante.

Jonathan me tend deux feuilles de papier absorbant. Plein d'attention. Pendant qu'il remballe, je m'essuie. Il me raccompagne jusqu'à la voiture. Je salue ses parents. << À demain en cours ! >> lance mon comparse en me faisant trois bises. Nous ne sommes pas dans les mêmes cours mais nous nous voyons aux interclasses. Quand il ne voit pas sa prof dans le plus grand secret. Femme mariée avec une vie rangée. Les apparences sont sauves. Je roule doucement en rentrant. Je me touche un peu. Plutôt pour masser mon clitoris légèrement congestionné. << Tu as l'air épuisée mademoiselle ! >> me fait maman que j'essaie pourtant d'éviter en montant dans ma salle de bain. C'est vrai, j'ai les yeux cernés. Le miroir n'est pas flatteur et d'une honnêteté cruelle. Je me mets de l'eau sur le visage avant de redescendre. Papa fait toujours celui qui ne se doute de rien. Il n'est pas dupe. Je le sais. Maman et lui, en amoureux, se racontent tout.

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Mes fêtes de Noël

La première fête de Noël a eu lieu jeudi soir, dans mon club de Karaté. Une belle organisation. Sobre. Il y a des collègues karatékas que je n'ai jamais vu en tenue de ville. Michel, mon entraîneur, a sélectionné les meilleures images de nos compétitions nationales. J'ai beaucoup aimé me revoir à quatorze ans pour ma première rencontre nationale. L'obtention de ma ceinture noire quand j'avais seize ans à Limoges. Autant de souvenirs qui passaient sur les écrans accrochés dans la salle de conférence. Pendant que nous bavardions devant des toasts en sirotant nos jus de fruits. La seconde fête eut lieu au centre hippique, samedi après-midi. Mes copines avec qui je monte depuis mes six ans. Comme le temps passe ! Ça fait déjà seize ans que je pratique l'équitation. Les moniteurs, les entraîneurs, le Président et le directeur étaient là avec leurs compagnes. Bruno, mon premier entraîneur a organisé une parade dans le manège. J'adore ses capacités d'organisations. Superbes.

Mais Bruno est également un coquin. J'avais quatorze ans, il y a huit ans, quand il a suscité mes premiers véritables émois sexuels. Cette grosse bosse que je tentais d'identifier. Cette grosse bosse qui déformait sa culotte d'équitation. Je me souviens m'être débrouillée souvent pour rester après les autres filles pour regarder le plus discrètement possible cette "chose" étonnante, parfois parfaitement moulée dans son pantalon. Je brossais mon cheval avec un zèle qui amusait beaucoup Bruno. Il avait vingt quatre ans à l'époque. Beau brun ténébreux aux yeux noirs qui était le premier homme à véritablement me troubler. Me faisant découvrir mes premiers intérêts. Me faisant prendre conscience des plaisirs que je prenais au voyeurisme. Bruno s'est d'ailleurs rendu compte très vite de ce qui éveillait ainsi mon intérêt. C'est qu'il savait entretenir la flamme. Durant deux années où nous avons "joué" sans aucun dérapage. Il devait beaucoup s'amuser. Je me souviens de situations équivoques, insolites, terriblement troublantes. Bruno savait m'offrir ce que je désirais voir sous ses tissus. Pas toujours très discrète.

Je me souviens de l'anniversaire de mes seize ans. Bruno m'a offert le DVD de toutes mes compétions équestres. Il en avait fait le montage. Magnifique. Je le possède toujours. C'est une véritable rétrospective de ma vie de cavalière. Il y a toutes les coupes remportées dans les disciplines équestres à côté de celles de mes compétions de karaté dans une grande vitrine du salon familiale. Mais le jour de mes seize ans il m'a offert un autre "cadeau". D'une toute autre nature. Nous étions seuls dans l'allée centrale de l'écurie. Quelques minutes. Il avait soigneusement préparé ma "surprise". Sa culotte d'équitation, aussi moulante qu'un legging, beige, présentait la forme de son érection. Sur le haut de sa cuisse. J'étais à la fois très gênée, très étonnée mais rapidement extrêmement émoustillée par cette vison. Toutes les formes, dans leurs plus intimes détails m'étaient présentées là. Je sentais la sueur me picoter le nez. Couler entre mes omoplates.

Je me sentais stupide, comme souvent, devant ce genre de "spectacle". Bruno, debout, bien campé sur ses jambes, les mains sur ses hanches, me regardait avec un sourire coquin. Espiègle, silencieux, il savourait le petit effet qu'il avait sur ma psyché. Je ne pouvais plus détacher mon regard de cette forme terriblement suggestive. La couleur chair du pantalon d'équitation rajoutait encore à mon "hallucination". << Bon anniversaire Valona ! >> prononça t-il deux en martelant chaque syllabe. Il faisait bouger son érection. J'étais comme hypnotisée. Incapable de dire quoi que ce soit. Bruno m'a fait là son plus beau cadeau. Mais la situation devint rapidement insurmontable. Je tournais des talons pour rejoindre la salle de réception. Bruno fréquente une fille qui a commencé l'équitation avec moi en 2007. Depuis deux ans. Il y a bien eu quelques récidives entre temps. Après les indicibles plaisirs du voyeurisme, Bruno, à son insu, m'a fait découvrir les indicibles plaisirs de l'exhibition. Je me suis très rapidement mise à l'imiter. À tenter mes premières expériences. J'éprouvais les premiers plaisirs à être "vue".

Je raconte ces souvenirs qui me reviennent souvent à l'esprit. Tout spécialement après ce qui s'est passé samedi dernier, pour la fête de Noël. Il y a trois jours. Bruno, toujours organisateur des festivités, a décoré l'espace. Un magnifique sapin. Huit mètres de haut, au milieu du manège. Clignotant de mille feux. Nous bavardons toujours un peu ensemble. Surtout qu'avec Valentine, ils ont le souhait de créer leurs centre hippique d'ici cinq ans. Je quitte la salle de la fête pour aller caresser nos chevaux. Nos trois chevaux sont en pensions ici. Nous n'avons ni le temps ni les installations pour les garder à la mauvaise saison. Je suis seule dans l'écurie. Du moins je le crois. Je me dirige vers le fond de l'allée entre les box. Il y a le local d'entretien, des armoires électriques, des outils. Je contourne le coin pour aller vers le cabinet de toilettes. Me laver les mains au lavabo.

Le pantalon à mi cuisse, je tombe sur Bruno qui se masturbe. Je suis d'abord effrayée, ne le reconnaissant pas immédiatement. << Joyeux Noël, Valona ! >> me dit il en chuchotant. Il agite son sexe dans ma direction. Il rajoute : << Ça fait huit ans que j'avais envie de faire ça ! >>. Je reste silencieuse. Je compare son érection avec celle de Jonathan. Ils sont tous deux dotés d'un bel organe. << Tu es fâchée ? Tu m'en veux ? Si tu vas me dénoncer je n'aurai que ce je mérite ! >> fait-il encore. Je me contente de sourire. Je le fixe longuement, sans regarder son sexe. Je veux pénétrer jusqu'au plus profond de son être. Je le jauge. Il me faut réunir tout mon courage pour jouer à la "juge". C'est lui qui est maintenant terriblement gêné. Au point qu'il en perd de sa superbe. Son érection n'est plus qu'un souvenir. Il remballe en disant : << Pardonne-moi, c'était trop fort. Tu es tellement excitante ! >>. Je reste silencieuse. Je sais l'effet que j'exerce sur les garçons.

À nouveau correctement vêtu Bruno lance : << Mais dis-moi quelque chose. Ne me laisse pas dans le doute ! S'il te plaît ! >>. Je m'approche pour le saisir par le bras. Nous marchons lentement dans l'allée centrale de l'écurie. Sur les cinquante mètres. Je m'arrête. Je me tourne vers lui pour répondre à toutes ses interrogations, à toutes ses inquiétudes : << Ça faisait huit ans que je me demandais à quoi "elle" pouvait bien ressembler. Merci. Maintenant je le sais. Elle a de la chance Valentine ! >>. Je pose ma main sur sa bouche pour l'empêcher de dire une bêtise. Je conclue : << Je te laisse-là. Que personne n'aille s'imaginer quoi que ce soit ! >>. Je me dépêche de sortir la première. << Valona ! >> crie Bruno. Je me retourne. Je pose l'index sur mes lèvres pour imposer le silence.

Je rejoins tout le monde. Il va être seize heures trente. Je ne vais pas tarder. Je commence à saluer les gens encore présents. Bruno et Valentine. Je lui adresse un rapide clin d'œil complice. Je lève tout aussi discrètement mon pouce comme pour féliciter sa témérité. Dans la voiture, sur la dizaine de kilomètres, je me touche. Je me remémore la situation. J'ai son numéro de téléphone dans mon répertoire. Arrivée à la maison, avant de préparer les pâtisseries pour Noël, je compose un texto à l'attention de Bruno. Un seul mot. "Merci". J'espère que ce ne sera pas Valentine qui tombera sur ce message. L'idée m'amuse car Bruno ne manque pas d'imagination si cela devait être le cas.

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L'employé de la "fibre"

Je profite de mes vacances. Malgré cette météo sinistre, je n'hésite pas à sortir. Avec maman nous faisons du shopping. Papa nous accompagne quelquefois. J'aime aussi aller en ville toute seule. Ce qui est le cas hier, en cet après-midi de mercredi. Je suis en jupe noire. Un pull sous mon manteau. Il ne fait pas froid mais c'est un climat humide. Les pluies de la nuit. Je porte des bas noirs fixés à mon porte-jarretelles noir. Mes mocassins noirs à légers talons. J'aime les porter pour flâner dans les rues pavées des rues piétonnes. Je quitte la FNAC pour seize heures. Je n'ai qu'une envie. Un bon chocolat chaud dans mon salon de thé préféré. Il n'y a pas trop de monde en ville. Peu de clients dans la petite salle du premier étage. Quelqu'un a oublié un magazine informatique sur la chaise à ma droite. Je m'en saisis.

L'intelligence artificielle est au programme pour la préparation de ma Licence. Son application dans le domaine des sciences sera une avancée historique. Je maîtrise déjà très bien cette discipline. Le magazine que je feuillette présente une série d'articles de vulgarisation sur les réalisations de l'I.A. dans différents strates de la société. Son apparition, rapide, a très vite trouvé des fonctionnalités étonnantes. Je suis absorbée dans ces pensées lorsqu'une sorte de sixième sens me fait lever les yeux. Il y a trois dames accompagnées d'un monsieur qui se sont installés à une des tables voisines. Ce qui vient d'alerter mes sens c'est le regard insistant du quidam. Il regarde sous ma table. Je me rends compte que plongée dans mes lectures j'avais oublié que j'étais en jupe. Comme souvent, ma culotte est dans mon sac à main quand je pars m'encanailler en ville.

Aussitôt j'ai ce petit choc. Cette décharge électrique qui me procure un frisson tout le long du dos. Je fais mine de ne m'être rendue compte de rien. Je porte mes lunettes d'étudiante. Pratiques pour loucher discrètement. Mais ce ne sont pas mes yeux que cherche à fixer cet inconnu. Tout en bavardant avec les dames, il ne cesse d'observer. L'occasion est trop belle. J'étais pourtant très loin de mes fantasmes exhibitionnistes habituels. Avec ma petite cuillère je coupe une tranche de ma tarte aux pommes. J'écarte ostensiblement les cuisses. Je fais celle qui ne se doute de rien. Les hommes sont parfois tellement naïfs. D'abord discrète, je deviens téméraire. Personne dans la salle n'a la même vue que cet homme. Les tempes grisonnantes, élégant. Le visage presque poupin. Il porte beau. Je reste ainsi à déguster ma tarte. À présent je fais semblant de lire. J'écarte encore un peu plus. Ma position, d'équivoque, devient indécente.

Mon cœur bat la chamade. Je peux le sentir jusque dans mes tempes. Des décharges électriques le long de ma colonne vertébrale. Comme à chacune de ces situations, j'ai envie de me toucher. Je sais que je peux le faire discrètement. À part cet inconnu, personne ne prête la moindre attention à ma présence. Ce sont principalement des couples d'un certain âge. Des dames qui discutent. Deux autres filles qui bavardent en se montrant leurs téléphones. Toutes ces conversations à voix basses ne sont pas sans rappeler le bourdonnement d'une ruche. D'indécente, ma position devient provocante. Soudain une idée. Je dois faire pipi. Et si j'imposais le "test WC" à mon voyeur ? Je connais la configuration des toilettes. Je me suis déjà trompée de WC ici à de nombreuses reprises. C'est un peu mon terrain d'expériences. Cette idée me fait sourire. Je me lève en emmenant mon sac à main.

Je traverse cette partie de la salle pour entrer dans les toilettes. À gauche celles des femmes, à droite celle des hommes. J'y entre. Sur la gauche deux urinoirs muraux. Sur la droite deux cabinets. En face deux lavabos sous leurs miroirs. De chaque côté des sèches mains électriques. Tout est carrelé d'un vert clair. Un plafond et un carrelage de sol blancs. Je reste près de la porte pour écouter. Un bruit. Je me précipite pour m'accroupir entre les deux urinoir. Mon sac à main sur mon genoux droit, les cuisses largement écartées. Je fais mine de fouiller dans ma pochette lorsque la porte s'ouvre. C'est mon voyeur. Une fois encore je m'offre les plus indicibles frissons. Ce mélange suave de honte, de gêne et d'excitation. Je ne connais aucune autre émotion plus puissante. Il referme la porte derrière lui pour se diriger vers les lavabos. Je le devine déstabilisé et probablement plus gêné que moi.

Il ne dit rien. J'ai envie de faire pipi. Je n'y arrive pas. J'ai beau utiliser mon "truc" mental, m'imaginer avec les pieds dans l'eau froide. Rien n'y fait. Je suis trop gênée. Je risque de vaciller sous l'excitation. Une excitation grandissante et proportionnelle à ma honte. Je sais que le quidam m'observe dans le miroir. Il se lave les mains longuement. Le "test WC" s'avère positif. Mon voyeur m'a suivi aux toilettes. C'est une formule imparable que j'utilise parfois. Il est rare que ces situations perdurent au-delà d'une petite minute. Mais là elle me semble une éternité. Cet homme a certainement opté pour le même principe. Voir ce qui va se passer. Attendre. Voir comment vont évoluer les choses. Je suis à la limite de l'ankylose. La crampe va arriver. Je lève la tête pour regarder vers les lavabos. L'homme me fixe dans le miroir avec un curieux sourire. Je suis soudain très mal à l'aise. Je me redresse pour me précipiter vers la porte.

Je retourne à ma table pour mettre mon manteau et me dépêcher de m'en aller avant le retour du quidam. Je dévale les escaliers en colimaçon pour payer mes consommations. Mon étrange impression s'estompe rapidement quand je suis dans la rue. Je prends conscience que mon envie de faire pipi devient une torture. À présent il y a cette immense satisfaction qui m'est coutumière. Cette émotion qui m'habite après mes "prestations". Il faut que je trouve un endroit. Soit un autre salon de thé, soit cette petite ruelle qui longe le square. Je sais qu'elle est déserte. Il n'y a aucun commerce. Les seuls véhicules à l'emprunter sont les camionnettes de livraisons. Entre deux camionnettes je pourrai régler ma petite affaire. J'aime bien faire pipi entre deux voitures. Je viens quelquefois le faire ici. Il y a le risque. Il y a ce délicieux sentiment de transgression que j'adore. J'accélère le pas en serrant les fesses.

Je prends à droite entre la mercerie et la boutique Orange. C'est une venelle étroite avec deux escaliers. J'arrive en haut du second escalier. Il y a un trou. C'est une ouverture rectangulaire d'où dépasse une échelle. Je contourne prudemment en me penchant pour regarder. Il y a un homme vêtu de bleu au fond. Dans la pénombre. Juste une lampe de poche pour éclairer. Il est accroupit devant une armoire ouverte d'où dépassent des fils électriques. Encore excitée par mon aventure dans les toilettes, me viennent immédiatement à l'esprit les pensées habituelles devant de telles opportunités. Il y a bien quatre mètres jusqu'au fond de cette fosse bétonnée. Je m'accroupis au bord du trou. Je me tiens à l'échelle. Je toussote légèrement. L'homme lève la tête. Je vise l'ouverture d'une sorte de porte voutée à sa droite. << Alors ça ! Vous êtes une originale vous ! >> me fait l'employé lorsque je me lâche en lançant : << Excusez-moi, je n'en pouvais plus ! >>

L'homme se redresse. Il tient une pince. Les bras ballants, regardant en l'air, il me regarde. Silencieux. Comme hébété. Bien évidemment, trop heureuse de ce double plaisir, je prends tout mon temps. Je regarde de chaque côté de la venelle. Personne. Je crois lâcher une bonne dizaine de jets puissants. << J'en ai vu de toutes les couleurs dans ma vie. Mais alors celle-là, jamais ! Félicitations mademoiselle ! >> lance le quidam. Je me soulage. C'est trop fort. C'est trop bien. Je me touche. Il y a une coulure de cyprine qui tombe pour couler le long du mur. << C'est formidable ! >> lance encore l'homme qui semble reprendre ses esprits. Je dis : << Excusez-moi monsieur mais ça ne pouvait plus attendre ! >>. Je tiens mon clitoris entre mon pouce et mon index. Une nouvelle coulure de cyprine. Je pourrais m'emmener à l'orgasme tellement je jouis de la situation. Quand il y a de telles éjaculations de cyprine je sais que je vais au devant d'un orgasme exceptionnel. Je ne peux réfréner un gémissement de profonde satisfaction. Je reste dans cette position. Sans crainte mais terriblement excitée.

Surtout que cet homme gentil et affable ne représente aucune menace. Il ne bouge pas. Il se masse la nuque sans doute devenue douloureuse pour continuer à regarder en l'air. << Ça vous dit de me rejoindre ? Il suffit de descendre l'échelle ! >> me demande t-il soudain en empoignant son sexe à pleine main à travers le tissu de son pantalon. Je joue ma naïve. Je réponds par une question : << Pour quoi faire ? >>. L'homme se met à rire avant de dire : << On s'amuse un peu tous les deux ! >>. Je me redresse. Je lèche mes doigts trempés de mes substances. Je tire un mouchoir en papier de ma poche. Cambrée, sur mes genoux fléchis, les jambes écartées, avec une impudeur folle, je me torche. Je laisse tomber le mouchoir en disant : << Merci pour votre participation monsieur. Je vous souhaite une excellente fin d'après-midi ! >>. Sans attendre mon reste je dévale l'escalier, je marche vite. Je dévale le second escalier. Je ne suis pas suivie.

En rentrant, dans la voiture, je me touche en revoyant les "films" de l'après-midi...

À bientôt

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E
Eviradnus
Anonyme
Excellent récit peut être un des meilleurs.
Bonne continuation dans tes aventures érotiquo voyeuristes.
Bisous
 
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L'éléphant bleu

Mes fidèles lecteurs le savent. Je ne manque jamais de rapporter mes aventures les plus insolites. Ce jeudi après-midi, je termine à 16 h. J'ai un peu de temps. J'en profite pour m'arrêter à la station service. Je fais le plein de ma "Countryman" environ tous les 600 km. Il fait très froid, je suis chaudement vêtue. Jupe d'épais velours carmin, bas en lycra noir, hautes bottes. Pull à col roulé sous mon manteau. Jusque là, tout se déroule le plus normalement. J'introduis le pistolet dans l'ouverture. Une camionnette blanche vient se garer de l'autre côté. C'est un jeune type en vêtements de travail qui en saute en me faisant : << Salute ! >>. Évidemment je ne réponds pas. Je détourne le regard. Je n'ai que peu d'intérêt pour ces individus quelconques, sans classe et surtout dépourvus du moindre tact.

Mon plein effectué j'introduis ma carte bancaire dans la fente. Je jette un rapide coup d'œil pour découvrir que le quidam, tenant son pistolet de la main droite, tient sa braguette à pleine poigne de sa main gauche. Le bougre m'adresse un clin d'œil. La vulgarité ne me dérange pas quand son auteur a un minimum d'élégance et de charisme. Bien au contraire. J'apprécie. Alors que là, ce type en pantalon de grosse toile grise renforcée d'empiècements rectangulaires jaunes aux genoux, un anorak fluorescent au logo de l'entreprise qui l'emploie en est totalement dépourvu. Une casquette ridicule. De grosse godasses de sécurité. Il est laid en plus. Je détourne une fois encore le regard. Je récupère ma carte. Je m'installe au volant, je démarre. Comme il y a l'éléphant bleu juste à la sortie, je m'arrête pour donner un petit coup de jet sur ma "Countryman".

Je ne pense déjà plus au "drôle". Je manipule le karcher avec prudence pour ne pas me mouiller. Les routes ont été salées à cause du peu de neige. Le bas de la voiture est dégoûtant. Je déteste la saleté. J'hallucine. La camionnette blanche vient se garer dans l'autre couloir. Je vois la tête de l'imbécile apparaître pour me lancer << Coucou ! >>. S'il s'imagine me faire rire, il se trompe lourdement. Il s'adresse à la mauvaise personne. Je scrute avec attention car je n'aimerais pas le voir entrer dans mon couloir. Je ne me gênerais pas pour l'arroser. Je ne discerne pas bien. Je ne fais que supposer. Mais c'est son sexe qu'il colle contre la cloison de plastique translucide, de l'autre côté. J'en suis certaine. Surtout que le bougre se met à tambouriner contre la paroi. Je termine à la hâte. Je suis installée au volant. Je verrouille la portière. Sa tête de crétin apparaît une nouvelle fois. Un sourire idiot. Est-ce un débile mentale ou un guignol sans talent ?

Je démarre sans le regarder. J'accélère. Je regarde dans le rétroviseur intérieur. Il tient son sexe à travers l'épais tissu de son pantalon d'une poigne ferme et vulgaire. Agitant son autre bras levé. Je contourne la station pour lui adresser un doigt d'honneur, sans même jeter un coup d'œil sur sa silhouette qui s'estompe rapidement. Par contre je m'arrête un peu plus loin pour noter le numéro d'immatriculation de la camionnette ainsi que le nom et le téléphone de l'entreprise que j'ai relevé. En notant tout cela immédiatement, je ne risque pas de l'oublier. Une prudence dont j'aime à m'entourer. Là, à 21 h10, je suis seule dans ma chambre. Je viens de terminer de mettre les notes prises en cours aujourd'hui au propre. Je vais descendre rejoindre papa et maman. Nous aimons prendre une tisane au salon le soir. Un dernier petit plaisir avant d'aller me coucher.

À bientôt

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Mes fidèles lecteurs le savent. Je ne manque jamais de rapporter mes aventures les plus insolites. Ce jeudi après-midi, je termine à 16 h. J'ai un peu de temps. J'en profite pour m'arrêter à la station service. Je fais le plein de ma "Countryman" environ tous les 600 km. Il fait très froid, je suis chaudement vêtue. Jupe d'épais velours carmin, bas en lycra noir, hautes bottes. Pull à col roulé sous mon manteau. Jusque là, tout se déroule le plus normalement. J'introduis le pistolet dans l'ouverture. Une camionnette blanche vient se garer de l'autre côté. C'est un jeune type en vêtements de travail qui en saute en me faisant : << Salute ! >>. Évidemment je ne réponds pas. Je détourne le regard. Je n'ai que peu d'intérêt pour ces individus quelconques, sans classe et surtout dépourvus du moindre tact.

Mon plein effectué j'introduis ma carte bancaire dans la fente. Je jette un rapide coup d'œil pour découvrir que le quidam, tenant son pistolet de la main droite, tient sa braguette à pleine poigne de sa main gauche. Le bougre m'adresse un clin d'œil. La vulgarité ne me dérange pas quand son auteur a un minimum d'élégance et de charisme. Bien au contraire. J'apprécie. Alors que là, ce type en pantalon de grosse toile grise renforcée d'empiècements rectangulaires jaunes aux genoux, un anorak fluorescent au logo de l'entreprise qui l'emploie en est totalement dépourvu. Une casquette ridicule. De grosse godasses de sécurité. Il est laid en plus. Je détourne une fois encore le regard. Je récupère ma carte. Je m'installe au volant, je démarre. Comme il y a l'éléphant bleu juste à la sortie, je m'arrête pour donner un petit coup de jet sur ma "Countryman".

Je ne pense déjà plus au "drôle". Je manipule le karcher avec prudence pour ne pas me mouiller. Les routes ont été salées à cause du peu de neige. Le bas de la voiture est dégoûtant. Je déteste la saleté. J'hallucine. La camionnette blanche vient se garer dans l'autre couloir. Je vois la tête de l'imbécile apparaître pour me lancer << Coucou ! >>. S'il s'imagine me faire rire, il se trompe lourdement. Il s'adresse à la mauvaise personne. Je scrute avec attention car je n'aimerais pas le voir entrer dans mon couloir. Je ne me gênerais pas pour l'arroser. Je ne discerne pas bien. Je ne fais que supposer. Mais c'est son sexe qu'il colle contre la cloison de plastique translucide, de l'autre côté. J'en suis certaine. Surtout que le bougre se met à tambouriner contre la paroi. Je termine à la hâte. Je suis installée au volant. Je verrouille la portière. Sa tête de crétin apparaît une nouvelle fois. Un sourire idiot. Est-ce un débile mentale ou un guignol sans talent ?

Je démarre sans le regarder. J'accélère. Je regarde dans le rétroviseur intérieur. Il tient son sexe à travers l'épais tissu de son pantalon d'une poigne ferme et vulgaire. Agitant son autre bras levé. Je contourne la station pour lui adresser un doigt d'honneur, sans même jeter un coup d'œil sur sa silhouette qui s'estompe rapidement. Par contre je m'arrête un peu plus loin pour noter le numéro d'immatriculation de la camionnette ainsi que le nom et le téléphone de l'entreprise que j'ai relevé. En notant tout cela immédiatement, je ne risque pas de l'oublier. Une prudence dont j'aime à m'entourer. Là, à 21 h10, je suis seule dans ma chambre. Je viens de terminer de mettre les notes prises en cours aujourd'hui au propre. Je vais descendre rejoindre papa et maman. Nous aimons prendre une tisane au salon le soir. Un dernier petit plaisir avant d'aller me coucher.

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Eviradnus
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Je suis toujours surpris par ces comportements complètement absurdes d'hommes se pensant "attirants" en déballant leurs attirails devant des jeunes femmes. Et, honte à moi, je pensais que ce genre de comportement disparaîtrait depuis l'essor du mouvement #metoo#.
Eh bien non et je tiens à m'excuser pour le comportement inapproprié et manquant notoirement d'originalité de mes pairs.
 
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@Eviradnus

Ne vous excusez pas. Je n'ai pas à m'excuser non plus pour le comportement de certaines femmes. Ni vous ni moi ne sommes représentants du genre masculin ou du genre féminin. Chacun est unique. Il n'y a que les imbéciles pour lancer des formules aussi stupides et ridicules que : << Tous les mêmes ! >> << Toutes les mêmes ! >>. Non, vraiment, il n'y a que les imbéciles pour utiliser de telles affirmations. Ils sont nombreux !

Je ne suis nullement offusquée par le comportement parfois "décalé" de certains hommes. C'est juste que je trouve parfois que ce n'est ni le lieu, ni le moment. Un certain manque de discernement quand aux possibilités. Cette situation que je décris dans mon récit aurait été préférable en plein été, de jour et avec moins de précipitations. Là, il faisait froid, il faisait nuit et nous n'étions pas à nos avantages.

Je n'adhère ni aux philosophies "me too", ni au wokisme. Je ne suis pas féministe. Je n'ai aucun contentieux avec les hommes. Comme chacun d'entre nous, j'ai une seule demande légitime : LE RESPECT
Et ce n'est certainement pas parce qu'un homme a ce genre de comportement envers moi que je ressens un manque de respect de sa part. Par contre, c'est s'il devait m'insulter, tenter de me toucher que j'aurais de quoi me déclarer "agressée". Sinon, pour le reste, étant joueuse, je comprends la réciproque...

À bientôt
 
Valona
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Mon défi du jour

Je perds et retrouve la clef

Le vendredi après-midi, j'ai pour habitude de me rendre à la bibliothèque municipale. J'aime y passer une petite heure jusqu'aux environs de quinze heures trente. Avant de faire un tour à la FNAC, de savourer un bon chocolat chaud dans mon salon de thé préféré. Puis de flâner dans les rues piétonnes du centre. Autant de rituels qui agissent comme une catharsis après ma semaine chargée. Je n'ai pas trop de temps à consacrer à mes petites activités ludiques et déviantes. Je me rattraperai aux vacances qui commencent le vendredi 23 février à midi. J'en éprouve un grand besoin. Même si j'ai des facilités naturelles pour mes études, je donne de sérieux coups de colliers. Je me donne à fond. Constante. Pas de demi mesures. C'est "Over the Top". Plus que trois semaines avant cette échéance tant attendue.

Ce vendredi je gare ma "Countryman" sur le parking du centre Leclerc. C'est gratuit. C'est à dix minutes de la bibliothèque. Quinze minutes du centre. Pour amuser Jonathan j'ai fixé un porte clef un tantinet insolite à la clef du garage de la maison. Lorsqu'il l'a vu dimanche dernier il a éclaté de rire. Il y a juste lui qui sait. Mon meilleur ami et mon complice. J'ai trouvé cette tétine dans un magasin de farces et attrapes. Je marche toujours très vite en quittant le parking. C'est aussi là que je fais le plein d'essence. Il y a une station et un "éléphant bleu". Lorsqu'il fait aussi froid que ces derniers jours je hâte le pas. J'accélère. J'arrive à la bibliothèque. Je ramène mes deux livres. Je choisi les deux que je vais emprunter. J'aime alors prendre tout mon temps. Je feuillette longuement. J'examine avant de prendre.

Je guette un peu dans le rayon désert des ouvrages consacrés à l'Histoire et à la géographie. Entre les livres il y a des espaces vides qui permettent une vue parfaite sur le rayon voisin. Sur une partie de la grande salle. Je peux voir arriver quelqu'un qui viendrait par là. C'est là que j'aime à m'amuser. C'est également dans ce rayon que j'ai rencontré monsieur Simon. Je ne le rencontre plus depuis deux mois. Il ne vient plus à la bibliothèque. Je ne m'inquiète pas. Il est lui-même auteur, écrivain et romancier. Il a très certainement un nouveau livre à terminer. J'ai porté mon choix littéraire. Je vais à l'accueil pour l'identification. La dame est au téléphone. Ce qui m'agace un peu. Machinalement je fouille le fond de la poche de mon manteau. J'ai comme un choc. Un malaise. Je ne sens pas la clef du garage de la maison rouler sous mes doigts. Je suis soudain comme terrorisée. Ça ne m'arrive jamais.

La dame s'occupe enfin de mes emprunts. C'est en courant que je retourne à la voiture. Je n'y trouve pas la clef. C'est une clef particulière, impossible à reproduire. D'ailleurs interdite à la reproduction. Je commence à me raisonner. Après tout, ce n'est pas grave. L'objet est totalement anonyme. Il n'y aurait pas une chance sur un million qu'un quidam l'ayant ramassé trouve la serrure où l'y introduire. Cette pensée m'amuse. À tout hasard, par acquis de conscience, j'entre dans le grand supermarché. Il y a du monde le vendredi après-midi. Je vais directement à l'accueil. Une dame. Je demande si une clef n'aurait pas été ramenée durant l'heure. << Si, justement ! Vous voyez le vigile là-bas, il garde les clefs trouvées sur le parking jusqu'au soir où il nous les remets. Allez le voir ! >>. Je remercie la jeune femme.

Je me précipite. C'est un grand black. Aimable. Souriant. En uniforme. Il en impose. Je m'approche. << Bonjour monsieur ! >>. Je demande si quelqu'un a ramené une clef à un porte clef. Il a un curieux sourire, me regarde par en-dessous, tire de sa poche l'objet de mon tourment. J'ai un peu honte. Je suis gênée. Surtout qu'il agite la tétine en la tenant par la clef. << C'est celle-là ? >> me lance t-il avec un sourire à présent malicieux. Il rajoute : << J'en ai une comme ça mais en plus grande ! >>. Je ne comprends pas immédiatement l'allusion. Il me tend la "chose" en disant : << C'est la première fois que je vois un tel porte clef. C'est amusant ! >>. Je récupère le porte clefs. Je le remercie. Juste avant que je tourne les talons après l'avoir salué, il fait encore : << Au plaisir de vous revoir mademoiselle "tétine" ! >>. Il ne manque pas d'air le bougre. Dans la voiture j'éclate de rire. Je regarde mon porte clef en le tenant par sa clef. Il tourne comme un pendule. Je vais raconter mon aventure à Jonathan dimanche soir.

À bientôt

Mon défi du jour
 
E
Eviradnus
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Merci pour ce jolie et intéressant récit.
Scène de vie mêlant une intrigue domestique somme toute banale (qui n'a jamais perdu ses clés en tout cas pas moi) et un humour très légèrement saupoudré de grivoiserie.
 
Valona
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Mon défi du jour

Bonjour les coquins (et les coquines)

Je travaille très dur. Je prépare mes examens pour juin. Comme j'exclue toute idée d'échec, je mets toutes les chances de mon côté. Après mes cours, je passe mes soirées à réviser. Il y a la fatalité de mon coté. Avec ce froid glacial, je ne subie aucune tentation. Mes entraînements de karaté les mardis et jeudis soirs. Mes activités équestres les samedis après-midi. Mes dimanches soirs en compagnie de mon meilleur ami et complice de masturbations. Jonathan aussi prépare une échéance d'une extrême importance. Son Master II. Aussi, entre 18 h et 19 h, tous les dimanches, dans sa chambre, nous nous offrons notre passe temps préféré. À mon anniversaire, le 3 mars, il m'a offert un petit œuf vibrant. Je ne suis pas du tout "sextoy". Mais pour lui faire plaisir, je fais fonctionner son étonnant cadeau.

Là, depuis samedi 20 avril, ce sont les vacances. Je passe tous les jours quatre heures à mes préparations. Deux heures le matin après mon jogging. Deux heures en début d'après-midi. Je révise trois années d'études. C'est fastidieux. Il y a très souvent des souvenirs qui reviennent C'est une contrainte. Je suis extrêmement disciplinée. Maman, professeur à l'université, interprète alors son rôle tout spécialement pour moi. Me mettant en situation. Je pousse mon besoin d'excellence jusqu'à filmer mes oraux. En soirée, avec le recul et avec mes parents, nous visionnons ma prestation. Un peu comme un délinquant politique qui prépare son élection et ses interventions sur les plateaux de télévisions. Je fais et je refais, inlassablement, encore, jusqu'à saisir les réflexes nécessaires pour être infaillible.

Je n'ai donc pas l'esprit aux déviances habituelles qui me manquent énormément. Je prendrai ma revanche dès les vacances d'été. Bien sûr, j'ai mes petites habitudes. Mais restreintes par manque d'insouciance. Je suis constamment habitée par mon désir de réussite. Il me faut ma Licence. Je veux partir détendue vers le Master d'ici trois ans. Par exemple quand je vais faire du cheval les samedis après-midi. Malgré le froid, dans les sous bois, une écuyère fait parfois de "cavalières" rencontres. Dommage que les rares cueilleurs de champignons soient emmitouflés dans d'épais et chauds vêtements. C'est un handicap lorsqu'ils veulent me montrer les magnifiques spécimens qu'ils trouvent dans les fourrés. C'est trop drôle. Je m'arrête alors pour admirer la "morille du diable". Superbe !

Celle que j'ai entrevu samedi dernier était un phénomène. Le cueilleur, d'une gentillesse presque obséquieuse, agitait cette merveille avec un sourire désarmant. Je m'arrête toujours pour bavarder un peu. Bien droite sur ma monture, il me suffit d'une impulsion des talons pour m'enfuir au galop. Toutefois, ces mycologues ne présentent aucun danger. Trop heureux de partager leur passion avec une jeune fille avenante, curieuse et désireuse de s'instruire. Avec cet amateur éclairé, nous avons discuté une bonne dizaine de minutes. J'aime les explications culinaires de ces braves passionnés. Celui de samedi m'a même montré les œufs avec lesquels il compte faire une omelette au champignon, (champignon au singulier). Je suis enchantée. Lorsque qu'il me propose de partager le repas, je décline son offre. Tout en restant touchée et flattée. Je fais une centaine de mètres. Je me retourne. Je réponds d'un petit coucou de la main à son dernier signe amical. D'un seul bras. Brave homme...

À bientôt

Mon défi du jour
 
S
Sven
Anonyme
Le parcours du mini golf

C'est à bicyclette que je me rends au camping du bord de l'océan. La piste cyclable longe le littoral. Le soleil joue à cache cache avec les nuages d'altitude. Je dois lutter contre un vent du large. Je croise nombre de cyclistes. Des vacanciers, des séniors déguisés en coureurs du Tour de France ou des familles. Il y a une dizaine de kilomètres à parcourir. J'arrive pour 14 h30. La dame de l'accueil aime bien quand je viens bavarder un peu avec elle. Elle me donne la housse contenant les balles, le club, le carnet et le stylo. Le matériel nécessaire pour passer du bon temps sur le circuit du mini golf. Il y a très peu de touristes. Il y a la plage et le parc d'attraction à proximité. Et comme il fait plutôt beau.

Je suis en jupette grise, T-shirt et baskets blancs. Il y a dix huit stations sur le parcours inscrit dans une surface d'environ un hectare. Il y a des pins, des hêtres. C'est un véritable labyrinthe de haies de lauriers. Je commence à bien connaître cet espace ludique. Il y a une belle fontaine qui permet de se rafraîchir le visage, les mains, de boire également. Sur le pupitre métallique réservé à cet usage, je pose le carnet et le stylo. Je place la balle sur son support. D'un swing que je commence à bien maîtriser je tape la balle. Elle vient rouler tout autour du trou mais sans y tomber. << Ça commence fort ! >> me fait un type qui passe en ricanant. Je hausse les épaules et je me concentre pour pousser la balle.

Il y a deux filles qui attendent leurs tours. Ma balle tombe enfin dans le trou. Je passe à la station No 2. Je les entends rire de l'autre côté de la haie. Il y a un type, là-bas, derrière le grillage, qui regarde par là. Je perçois la conversation des deux collégiennes par dessus les lauriers. Elles spéculent sur la possibilité que le mec qui mâte serait un pervers. Leurs cerveaux probablement formatés aux conneries BFM TV. Je porte mes Ray-Ban "aviateur" aux larges verres fumés. Je peux loucher tout à loisir sans que personne ne peut se douter où je regarde. J'observe cet inconnu qui n'a absolument rien d'un pervers. Cet homme se contente d'admirer les lieux. Les filles qui s'amusent ne peuvent que susciter l'intérêt d'un monsieur d'âge mûr. Deux typiques petites connasses ne peuvent pas le comprendre.

Mais il me vient soudain à l'idée que cette situation pourrait être tournée à l'avantage de ma libido. La station No 3. Cette fois, la balle tombe dans le trou. Je louche vers le grillage. Le monsieur s'apprête à partir en poussant son vélo. Je m'accroupis pour récupérer la balle au fond du trou. À l'instant où il tourne une dernière fois la tête j'écarte mes cuisses. Je fais mine de me concentrer sur ce que je fais. Je reste ostensiblement dans cette position. L'homme regarde. Il fait semblant d'inspecter le pédalier de sa bicyclette. Alors que je le vois mâter à s'en déboîter les globes oculaires. Je reste ainsi jusqu'aux limites de l'ankylose. Je finis par me redresser pour m'emparer du stylo et du carnet.

Je m'accroupis une nouvelle fois, exagérant encore davantage l'écartement de mes cuisses. Je suis couverte de frissons. De sueur. Je vis là cette intense émotion exhibitionniste que j'apprécie tant. Une passion. Inaccessible, innocente, je me redresse avant la crampe. La station No 4 alors que j'entends les deux sottes rire de l'autre côté de la haie qui sépare chaque station. L'homme a disparu. Du moins je le crois. Je suis un peu déçue. Tant pis, je me concentre sur mon swing. La balle directe dans le trou, malgré les deux chicanes. Je la récupère en m'accroupissant. Mon sixième sens est d'une redoutable efficacité. Je tourne la tête. Le quidam m'observe. Mais caché derrière les bosquets.

Il n'a visiblement pas envie d'être vu par les deux idiotes. Son intérêt pour ma personne me flatte. J'aime être vue. J'aime être regardée. Je lui offre ce qu'il attend probablement. J'écarte mes cuisses, franchement, dans sa direction. Mais toujours en faisant mine d'être très concentrée sur ma partie de golf. Je note mes points dans le carnet en restant dans ma position. Une position d'une délicieuse obscénité qui me couvre de frissons. Ce délicieux sentiment de honte comme autant de décharges électriques le long de ma colonne vertébrale. Cet inconnu n'est qu'à une cinquantaine de mètres. Toujours derrière le grillage. Il me faut être prudente. Il y a d'autres joueurs. Chaque station est isolée par les haies de lauriers. La station No 5. D'un swing pourtant parfait, je rate le trou. Je ne vois plus mon voyeur.

Rapidement, d'un geste sûr, je retire ma culotte pour la glisser dans mon petit sac à dos. Je suis terriblement excitée. Je reste extrêmement vigilante. Je dois absolument garder le contrôle. Ne pas me laisser aller à la fébrilité qui me gagne. Proportionnelle à l'excitation grandissante. La station No 6. La station No 7. Comme il n'y a plus personne pour m'observer, je retrouve mon calme. La balle dans les trous à chaque fois. Malgré les chicanes de plus en plus subtiles. Mon sixième sens m'avertit. Je tourne la tête. Le voyeur est là-bas, juste derrière les grands bacs à fleurs. Il fait semblant de consulter l'écran de son téléphone. Je ne suis pas dupe. Vieux coquin va. Je me réjouis. Je vais pouvoir m'amuser encore.

Accroupie, fouillant au fond du trou de la station No 8, de ma main gauche, je me touche de la main droite. Le quidam ne semble pas du tout déstabilisé. J'apprécie. Je dois faire attention car il y a des promeneurs, des familles qui passent sur le chemin derrière le grillage. J'aime jouer au golf dans de telles configurations. Je recommande. Ce sont d'indicibles suites de sensations plus suaves les unes que les autres. La station No 9. j'aime être noyée sous le flot de mes excitations. Je reste aux aguets. Il y a d'autres joueurs. Me vient à l'esprit la "cerise sur le gâteau". Accroupie au-dessus du trou, je fais pipi dedans. Mon voyeur peut-il s'en apercevoir depuis les grands bacs à fleurs ?

Je n'ai pas la réponse. Une jeune femme arrive à bicyclette. Elle s'arrête à côté du monsieur. Certainement sa femme. Elle retire le sac à dos qu'elle porte pour en sortir des fruits. Je me redresse rapidement pour ne pas susciter d'interrogations inutiles au sein de ce couple. Je passe à la station No 10. Je ris à l'idée que les deux andouilles que j'entends se marrer de l'autre côté de la haie découvrent le trou emplit de pipi. Cet après-midi, je n'ai pas battu mon record de points. Mais j'ai vécu d'exaltants moments qui resteront de grands souvenirs. En savourant ma coupe glacée à la terrasse du bar du mini golf, je me promets de filmer discrètement mes prochaines "exactions" libidineuses. Demain...

À suivre
Votre belle plume ne justifie pas que vous ayez le droit de faire cela . J’entends vos besoins cela dit il s’agit là d’une sorte d’agression sexuelle. Si vous étiez un homme montrant son engin en public tous le monde crirait : gros pervers déséquilibré dégeulasse . Vous avez des besoins et des envies mais cela ne justifie pas votre attitude. C’est illégal moralement répréhensible vous n’avez pas le droit d’infliger ce spectacle aux autres sans leur consentement.