A
Anonyme
Je me demande si je suis la seule.
Je m’appelle Camille, et j’ai 13 ans. C’est très peu pour quelqu’un qui a mes problèmes. J’en ai plusieurs, qui me détruisent chaque jour. Tout d’abord, j’ai besoin d’attention. Que tout le monde fasse attention à moi, que tout le monde m’admire, me respecte… mais quand une personne devient trop proche de moi je la repousse, sans même le faire exprès. Je n’ai pas de passifs, si ce n’est que ma meilleure amie a toujours été une garce avec moi et que ce que je prenais pour de l’amitié était une relation toxique. Elle m’avait rendue dépendante à elle. J’étais son petit chien. Et l’année dernière, une fille de ma classe a retournée la classe contre moi. J’ai perdu mon originalité et suis devenue un mouton qui suit le troupeau et se fond dans la masse, pour ne pas se faire lyncher. J’ai déjà bu, des bières, du pastice, pour essayer d’oublier. J’ai juste réussi à me faire vomir. Avant je m’imaginais avec un mari et pleins de gosses, maintenant ça me fait vomir d’imaginer ça. Je me vois avec des tatouages pour cacher les cicatrices de ce que je vais finir par m’infliger si je continue à plonger, je m’imagine piercée, les cheveux teints, a passer mes soirées à me soûler pour aéchapper a une réalité trop douloureuse, à me droguer pour tenter de ressentir quelque chose, et à finir par me demander à qui je manquerais vraiment si je me foutais en l’air, parce que soyons serieux, personne ne se soucie de moi. Et personne ne me connaît. Je m’imagine finir seule, car depuis quelques mois je fais tout pour éloigner ma famille de moi. Ainsi, quand ils découvriront qui je suis, la chute sera moins rude. Je ne fais pas ces efforts avec mes amis. Peut être parce qu’au fond de moi, ils me dégoûtent.
Assez contradictoire avec ce que je viens de dire, mon cœur est assez fragile, et se brise souvent… quand quelqu’un m’apporte un peu d’attention, je ressens l’espoir que cette personne devienne mon monde. Évidemment, ça finit en déception. Je ne peux faire confiance en personne.
« Si tes pensées te gênent, noie les! »
Une citation d’un livre, que j’aime bien parce qu’elle me représente .
Voilà, j’espère avoir réussi à attirer l’attention de quelqu’un avec ce message, même si ce que j’ai écris là ne représente qu’une infime partie de ma douleur au quotidien.
Je m’appelle Camille, et j’ai 13 ans. C’est très peu pour quelqu’un qui a mes problèmes. J’en ai plusieurs, qui me détruisent chaque jour. Tout d’abord, j’ai besoin d’attention. Que tout le monde fasse attention à moi, que tout le monde m’admire, me respecte… mais quand une personne devient trop proche de moi je la repousse, sans même le faire exprès. Je n’ai pas de passifs, si ce n’est que ma meilleure amie a toujours été une garce avec moi et que ce que je prenais pour de l’amitié était une relation toxique. Elle m’avait rendue dépendante à elle. J’étais son petit chien. Et l’année dernière, une fille de ma classe a retournée la classe contre moi. J’ai perdu mon originalité et suis devenue un mouton qui suit le troupeau et se fond dans la masse, pour ne pas se faire lyncher. J’ai déjà bu, des bières, du pastice, pour essayer d’oublier. J’ai juste réussi à me faire vomir. Avant je m’imaginais avec un mari et pleins de gosses, maintenant ça me fait vomir d’imaginer ça. Je me vois avec des tatouages pour cacher les cicatrices de ce que je vais finir par m’infliger si je continue à plonger, je m’imagine piercée, les cheveux teints, a passer mes soirées à me soûler pour aéchapper a une réalité trop douloureuse, à me droguer pour tenter de ressentir quelque chose, et à finir par me demander à qui je manquerais vraiment si je me foutais en l’air, parce que soyons serieux, personne ne se soucie de moi. Et personne ne me connaît. Je m’imagine finir seule, car depuis quelques mois je fais tout pour éloigner ma famille de moi. Ainsi, quand ils découvriront qui je suis, la chute sera moins rude. Je ne fais pas ces efforts avec mes amis. Peut être parce qu’au fond de moi, ils me dégoûtent.
Assez contradictoire avec ce que je viens de dire, mon cœur est assez fragile, et se brise souvent… quand quelqu’un m’apporte un peu d’attention, je ressens l’espoir que cette personne devienne mon monde. Évidemment, ça finit en déception. Je ne peux faire confiance en personne.
« Si tes pensées te gênent, noie les! »
Une citation d’un livre, que j’aime bien parce qu’elle me représente .
Voilà, j’espère avoir réussi à attirer l’attention de quelqu’un avec ce message, même si ce que j’ai écris là ne représente qu’une infime partie de ma douleur au quotidien.
